Comment a-t-elle tracé son propre chemin? Sylvie Tendler

Succès,SylvieLa relation entre Sylvie Tendler et PME remonte à 2002. Maintenant membre du conseil d’administration de PME, elle est la première entrepreneure du programme à obtenir un siège à la table des investisseurs. À l’origine, le Groupe Tendler fournissait des études de marché pour les entreprises pharmaceutiques. En 2007, l’entreprise a été achetée par IntrinsiQ, LLC, de Waltham MA. Nous avons eu l’occasion de rencontrer cette entrepreneure accomplie pour lui parler de son entreprise et de ses expériences. Elle offre des conseils précieux au sujet d’être une femme entrepreneure, et nous parle des facteurs qui ont mené à la décision de vendre son entreprise.

Q: Qu’est-ce qui vous a poussé à démarrer le Groupe Tendler?

R: Le moment était bien choisi. J’ai vu que quelque chose manquait dans le marché. J’ai vu une occasion d’affaires, et il m’a semblé que je n’avais rien à perdre, parce que je me disais que si je perdais de l’argent, je pourrais tout simplement en gagner d’autre. Si ça ne fonctionnait pas, je pouvais toujours revenir au point de départ et me trouver un emploi. Pour moi, c’était une occasion de contrôler mon propre destin, une occasion de travailler avec mes clients comme je le voulais. Et en plus, de créer un environnement agréable pour moi et mes employés.

Q: On entend souvent dire que les femmes entrepreneures ont tendance à démontrer une aversion au risque plus élevée que les hommes. Que pensez-vous de cela?

R: Je pense que c’était peut-être le cas dans le passé, mais maintenant quand vous regardez à travers le monde, dans plusieurs grandes villes, il est beaucoup plus facile de démarrer une entreprise; vous n’avez pas besoin de briques et de mortier, ou d’une usine, et vous pouvez travailler à distance, à partir de n’importe où, tant que vous avez un courriel et un téléphone. Pour cette génération, c’est beaucoup plus facile que ce ne l’était auparavant, dans le sens qu’il y a une tonne d’occasions, et je trouve que beaucoup de femmes n’hésitent pas à se lancer. Je pense que la situation devient de plus en plus égale. Les femmes trouvent leur voix, elles se rendent compte qu’elles peuvent contrôler leur destin et leur avenir. Surtout une femme avec une famille. Lorsque vous êtes votre propre patron, vous pouvez être présente aux événements auxquels vos enfants participent, puis retourner au travail sans vous inquiéter de ce que votre patron va dire. Vous contrôlez votre propre horaire. Ça vous permet de trouver un équilibre entre la famille et le travail.

 

Je ne pense pas que l’aversion au risque aujourd’hui est spécifique au sexe. C’est quelque chose qui se résume au caractère et à la personne. C’est aussi une question de timing. Vous êtes plus averse aux risques lorsque vous soutenez une famille de 5 que si vous êtes une fille célibataire, et que vous vivez dans votre propre appartement et que vous n’avez qu’à prendre soin de vous-même, car si vous échouez, vous êtes seule à tomber. Lorsque vous avez des enfants et un mari, vous hésiterez plus à prendre des risques parce que vous ne voulez pas risquer le bien-être de toute votre famille. Je pense que c’est surtout relié au caractère d’une personne et à ce qui se passe dans sa vie qu’au sexe de la personne.

 

Q: En 2007, votre société a été achetée. De nombreux avantages et inconvénients se présentent lorsqu’il est question de vendre son entreprise. Quel a été le processus de décision qui vous a conduit à la vente?

R: Je sentais que je pourrais mener mon entreprise au prochain niveau beaucoup plus rapidement si je m’associais avec une autre société ou si l’entreprise était achetée, puisque je serais alors en mesure de tirer parti de leurs services et de leurs talents. C’était logique. Nous sommes devenus beaucoup plus forts ensemble que nous l’étions lorsque nous étions séparés. Initialement, j’ai conclu un partenariat avec une société où les acheteurs étaient très bons pour moi, ils m’ont intégrée dans leur entreprise, et la gestion se faisait avec beaucoup de latitude. Il y avait énormément de confiance et de respect, et leur entreprise des États-Unis profitait aussi de mon expertise. Ils n’ont pas interféré avec mes affaires au jour le jour, et ne se sont pas immiscés dans mes relations quotidiennes. Ça se résumait à un appel téléphonique mensuel pour discuter des chiffres et des ventes. C’était une très belle relation. Je n’ai pas simplement vendu l’entreprise à n’importe qui. Pour moi, il s’agissait aussi d’une très grande occasion d’apprentissage. Avant de vendre l’entreprise, il y avait peu de collègues vers qui je pouvais me tourner pour obtenir des conseils. Je ne pouvais pas passer ma tête dans la porte d’un bureau pour demander des suggestions. En fusionnant avec cette société, tout d’un coup, j’avais quelqu’un vers qui me tourner quand j’avais besoin d’aide. Ça s’est avéré être une très bonne décision.

 

 

Q: Comment avez-vous trouvé le bon acheteur pour le Groupe Tendler?

R: Eh bien, tout a commencé par un contrat de licence. J’essayais d’obtenir le contrat de licence d’un logiciel médical auprès de la compagnie qui a fini par acheter mon entreprise. Au cours des négociations pour le logiciel, nous avons développé une bonne relation. Ils m’aimaient tellement et je les aimais tellement qu’un jour ils m’ont appelée, et m’ont demandé si je considèrerais vendre mon entreprise. Voilà pourquoi je dis toujours à d’autres entrepreneurs que vous ne savez jamais ce qui peut sortir d’une transaction commerciale ou d’une relation. Vous pourriez être en train de négocier un contrat avec votre futur acheteur. Vous devez vous assurer d’être toujours professionnel. Nous avons surmonté toutes les questions qui posaient des problèmes et ils ont réalisé qu’ils devraient peut-être acheter cette entreprise au Canada; de cette façon, nous sommes devenus parmi les mieux placés dans notre secteur en Amérique du Nord.

 

Il ne fait aucun doute que Sylvie est une femme d’affaires qui peut offrir des conseils solides. Ce qui a commencé comme un contrat de licence l’a amenée à prendre une des décisions les plus importantes pour l’avenir de son entreprise. Vous assurer d’avoir de bonnes relations avec tous vos partenaires d’affaires est essentiel. Sylvie travaille également comme mentor à PME. Elle conseille nos entrepreneurs à travers les différentes phases de développement de leurs entreprises.
Le programme ProMontréal Entrepreneurs espère aider les dirigeants d’entreprise à passer au niveau suivant en leur donnant accès à un bassin de mentors expérimentés. Nos mentors partagent une passion féroce pour aider les jeunes entreprises à réussir en leur offrant orientation et conseils. Incluant des conseils dans les procédures comptables, les options de sous-traitance, l’expansion des entreprises, s’investir dans une croissance durable, l’acquisition et la rétention des clients, ainsi que bricoler la croissance (growth hacking: ensemble de techniques de marketing permettant d’accélérer rapidement et significativement la croissance d’une entreprise en démarrage.)

Les avantages du réseautage avec des pairs de votre âge

les-avantages-du-reeseautage-avec-des-pairs-de-votre-age-23Si vous êtes étudiant ou étudiant-entrepreneur, on vous a probablement souvent dit que le réseautage avec les supérieurs peut produire d’excellents résultats. La création de réseau est souvent interprétée comme un moyen de former des liens avec des gens qui ont plus d’influence que vous ou qui occupent des postes plus élevés que vous sur le plan professionnel. Alors que de créer des liens avec des personnes plus haut placées est très important, la valeur du réseautage entre pairs qui sont aussi étudiants n’est pas à sous-estimer. L’objectif du réseautage n’est pas seulement de vous assurer de côtoyer des individus estimés de votre communauté, il s’agit aussi de veiller à établir de précieuses relations avec les cadres supérieurs de demain. Le philosophe grec, Héraclite, a déclaré que le changement est la seule constante dans la vie. Voilà pourquoi s’adonner au réseautage avec vos pairs est essentiel.

Les liens que vous créez pendant que vous êtes dans la vingtaine seront parmi les plus précieux que vous créerez de toute votre vie. Beaucoup d’étudiants universitaires sont encouragés à participer à des activités parascolaires simplement pour glorifier leur CV. Si vous êtes un étudiant-entrepreneur, on vous a probablement aussi dit de prendre part à des cocktails de réseautage afin de rencontrer des investisseurs potentiels. L’avantage de participer à des événements de réseautage au sein d’un établissement d’enseignement parmi des étudiants, qui, comme vous, n’obtiennent aucun gain financier actuel dans ces relations est de rencontrer des gens de différents milieux avec lesquels partager vos expériences. Il n’est pas nécessaire que ces liens soient associés au domaine de l’entrepreneuriat. Le but du réseautage pendant que vous êtes à l’école vise plutôt à établir des relations précieuses, qui plus tard pourront conduire à des avantages dans votre carrière ou à des perspectives d’investissement. Il ne s’agit pas de rencontrer des gens qui ont de l’influence; mais simplement de devenir amis, et de créer des relations de travail avec des gens qui un jour deviendront influents.

Il est aussi important d’échanger avec vos pairs pendant que vous êtes à l’école, car il n’y aura aucun autre moment dans votre vie où vous aurez le temps d’investir dans des relations aussi riches que celles que vous créez à ce stade de votre vie. Ces liens encourageront vos contacts à partager des circonstances opportunes avec vous et à vous aider lorsque vous en aurez besoin dans le futur. Des études ont démontré qu’à mesure que les gens vieillissent, ils travaillent de longues heures, se marient, ont des enfants et accumulent les responsabilités — il n’y a pas beaucoup de temps pour faire quoi que ce soit d’autre. Par exemple, il a été remarqué que la majorité des femmes entre 25 et 54 disposent de moins de 90 minutes de temps libre par jour.

Les activités de réseautage d’aujourd’hui représentent des investissements pour votre avenir.Être proactif et participer à des activités de réseautage avec vos pairs à l’université est un investissement dans votre avenir. Que vous participiez à des activités extrascolaires, que vous tissiez des liens avec vos pairs lors de projets en groupe et dans vos classes, que vous parliez aux gens qui sont assis à côté de vous pendant des conférences ou lorsque vous participez à des réunions entre élèves, votre réseau peut croître de façon exponentielle. Vous pourrez être présenté à des gens dans le réseau d’un ami, être présenté à ses parents qui ont une expertise dans le domaine qui vous passionne, ou simplement instaurer un climat de bonnes relations et introduire des gens à votre propre réseau d’amis.

Finalement, le temps que vous investissez pour rencontrer d’autres personnes maintenant se montrera rentable à l’avenir. Comme l’a dit Matt Stewart, chef de la direction de College Works Painting «La confiance commence avec ce premier pas, alors sortez et commencez à créer des relations. Vos copains de collège seront des avocats, des fournisseurs et des partenaires commerciaux. Ils vous apporteront des affaires», dit Stewart. «Il est important d’avoir du plaisir, mais aussi de produire l’image de quelqu’un qui maîtrise bien sa situation, que vous êtes bon, et que vous avez de bonnes valeurs morales.»

How to Use Social Media Platforms

Marketing on social media can be a daunting task for a startup. With so much conflicting advice and competition, it can seem impossible to even get started, let alone know how to effectively use the different platforms.

Here are some tips on how to use them. Doing this effectively can help you make sure you are using social media to give your brand the right dose of exposure and get the message across to your targeted audience.

Facebook

It’s important to start by building your fanbase on Facebook. Publicize your page and post a link to it anywhere you can, including adding a social icon onto your website. Once you’ve created a strong following it’s important to use status updates or photos to share your products, offers, services.

Twitter

When marketing on Twitter, you need to have content that is enticing enough for people to stop and click through. Use questions, quotes or statistics related to the link you’re tweeting as a way to entice people to read more. Do not forget to incorporate photos, short videos, gifs or polls. Hashtags (#) play a crucial key role on Twitter. These tags allow you to reach a wider audience than just your followers by getting involved in existing conversations

Google+

Almost every business automatically has a Google+ page created and listed, but optimization must be done by you. Make sure everything is up to date and that you have completed all the necessary information.  It’s also important to use strong images, make your profile open to search, and share updates directly to your page.

Check out this infographic and get some tips on how to use the different social media platforms.

facebook, social media, twitter, marketing

ProMontreal Entrepreneurs (PME) is a social business model created to help young entrepreneurs build and strengthen their business roots in Montreal. PME offers business plan feedback, a network of mentors, and access to sources of funding. Entrepreneurs between the ages of 18-40 can also get access to capital of up to $50,000. Don’t hesitate to contact us for any questions that you may have.

Marketing viral, le jeu en vaut-il la chandelle?

viral,marketingOn peut présumer sans se tromper que tout le monde aimerait laisser sa marque dans le monde. Qu’il s’agisse d’un impact à l’échelle mondiale ou à plus petite échelle, nous voulons tous qu’on se souvienne de nous. Il en est de même pour les entreprises. À l’ère des médias numériques, il peut sembler que la façon la plus rapide et la plus percutante d’attirer l’attention est de devenir viral. Mais bien que le prestige et le clinquant de la viralité soient tentants, on peut se demander si l’attention à court terme vaut vraiment la peine, compte tenu de la pression à long terme exercée par les attentes ridiculement élevées.

Lorsqu’une vidéo devient virale, cela implique deux choses:

  • Premièrement, que vous avez réussi à créer un contenu de qualité qui rejoint un public.

  • Deuxièmement, que votre prochain coup sera non seulement très attendu, mais probablement examiné sous toutes ses coutures!

S’il se trouve que vous êtes aussi créatif que l’équipe d’Old Spice et que vous disposez de ressources illimitées, c’est le dernier de vos soucis. Mais malheureusement, pour beaucoup d’entreprises, la viralité a souvent été une arme à double tranchant. Rappelez-vous les enfants invisibles de la campagne «Kony 2012» ou «Friday» de Rebecca Black? Et que dire de la vidéo géniale de Dollar Shave Club «Our Blades are F***ing Great»? Populaire un jour, souvenir nostalgique le lendemain.

Cela ne veut pas dire que les vidéos virales n’ont pas contribué au succès de ces personnes ou de ces entreprises. La viralité comporte de nombreux avantages, dont la distribution gratuite de pair à pair, la réduction des coûts de promotion, une plus grande crédibilité grâce à l’appui des pairs, une meilleure visibilité de la marque et une hausse probable des ventes, pour n’en nommer que quelques-uns. Mais malgré ces avantages, la création d’un contenu viral ne devrait pas être l’objectif ultime des entrepreneurs. Les jeunes entreprises devraient avant tout avoir les ressources et une équipe en place afin de créer un contenu ciblé, mais surtout, un contenu partageable qui ne vise pas nécessairement l’obtention de millions de vues.

Les experts en marketing affirment que les chaînes YouTube reçoivent approximativement la même attention 15 jours après la sortie d’une vidéo virale qu’avant sa sortie. Le succès immédiat n’est pas une corrélation positive avec la durabilité à long terme de l’entreprise. Qui plus est, la durée de vie de la viralité a diminué considérablement en raison de la nouvelle omniprésence des plateformes de médias sociaux comme Facebook et Snapchat. Aujourd’hui, la clé consiste à viser un contenu partageable au sein d’un marché cible. Un contenu partageable est un contenu pertinent et réfutable, qui motivera l’utilisateur à se convertir à votre marque. Contrairement aux «vues», les «partages» sont une représentation plus réaliste de l’intérêt que votre vidéo suscite auprès de votre base de consommateurs et du nombre de consommateurs potentiels qui essaieront vos produits.

Si vous avez la chance que votre vidéo récolte une quantité innombrable de «vues» en peu de temps, tant mieux pour vous! Cependant, compte tenu de la capacité de concentration limitée des consommateurs d’aujourd’hui et des milliers de vidéos diffusées, gardez à l’esprit que la viralité n’est pas un indicateur du rendement à long terme de votre entreprise. En tant qu’entrepreneur, la question que vous devriez vous poser est celle-ci: Quels sont mes objectifs en matière de marketing du contenu? Et qu’est-ce qui constitue le succès pour ma marque?

Going Viral, Is It Worth It?

Viral,worthIt’s safe to assume that everyone wants to leave their mark on this world. Whether it’s making an impact on a global scale or smaller, we all want to be remembered for something. The same goes for businesses. In the age of digital media it can seem as though going viral is the quickest and most impactful way of garnering attention. While the glitz and glam of virality is tempting, the question is whether the short-term attention is really worth the long-term pressure of meeting absurdly high expectations.

When a video goes viral it usually implies two things:

  • 1. That you’ve successfully created quality content that resonates with an audience and
  • 2. Your next move will not only be highly awaited, but likely, more scrutinized. If you happen to be just as creative as the people over at Old Spice with limitless resources, the former is the least of your worries.

But, unfortunately, virality has often been a double-edged sword for many. Remember Invisible Children’s “Kony 2012” Campaign? Rebecca Black’s “Friday”? Or how about Dollar Shave Club’s brilliant “Our Blades are F***ing Great” video? Popular one day, a nostalgic memory the next.

This is not to say that viral videos haven’t contributed to success of the aforementioned businesses or individuals. Virality does have its share of benefits, which include free peer-to-peer distribution, reduced promotion cost, increased credibility due to endorsements from peers, more brand visibility, and a likely spike in product sales, just to list a few. Despite such benefits, creating viral content should not always be the goal for entrepreneurs. Businesses at early stages of development should always prioritize having resources and a team in place in order to create targeted and, more importantly, shareable content. Not necessarily aim for an unattainable benchmark of millions of views.

Marketing experts claim that YouTube channels receive approximately the same amount of attention 15 days after the release of a viral video as they did prior to its launch. Becoming an overnight success, does not positively correlate with, or cause, long-term business sustainability. Furthermore, the lifespan of virality has decreased significantly due to the newfound ubiquity of social media platforms such as Facebook and Snapchat. The key today is to aim for shareable content amongst a core target market. Shareable content is content that is relevant, refutable and relatable. It will also drive user conversion to your brand. “Shares,” as opposed to “views,” is a more realistic representation of how your video resonates with your core consumer base. This represents the amount of potential consumers that will try your offering based on referral.

If your entrepreneur who is lucky enough to have your video garner countless views in a short period of time, then great! However, with the short attention span of today’s consumers, and thousands of videos being released, keep in mind that virality is not an indicator of your business’s long-term performance. As an entrepreneur the question you should be asking yourself is: What are my business goals for content marketing? And what qualifies as success for my brand?

Une grande réussite de PME : Où en est Hayes Nulman

reussite,hayes NulmanHayes faisait partie de la phase de financement PME en 2014. Toujours gestionnaire des opérations de son entreprise, Hayes Nulman Design, Hayes incarne le véritable esprit d’entreprise. Avec son studio de conception et de fabrication de mobilier et sa démarche innovatrice, il s’est tracé lui-même une voie. Nous avons eu la chance de discuter avec lui pendant quelques minutes pour parler de son cheminement et de ses perspectives d’avenir.

Q: Comment vous est venue l’idée de démarrer votre propre studio de conception et de fabrication de meubles?

R: C’était un rêve d’enfance. Par ailleurs, je n’étais pas vraiment à ma place dans d’autres lieux de travail, j’ai donc eu envie de créer mon propre espace.

Q: D’où vous est venue cette passion pour la conception de meubles?

R: . Quand j’étais enfant, j’ai toujours aimé construire des choses. J’essayais constamment de créer des trucs avec mes mains. C’est de là que ça a évolué. Pour moi, il s’agissait plus de voir ce que j’avais créé à la fin de la journée, par opposition au type de construction impliquée dans les projets à long terme. La satisfaction instantanée fait partie de ce que j’aime dans ce domaine.

Q: Comment avez-vous appris votre métier? Avez-vous appris par vous-même, ou avez-vous reçu une formation professionnelle?

R: Je suis allé à l’ École nationale du meuble et de l’ébénisterie. Ça s’est avéré une expérience intéressante étant donné que tout était en français. L’école est spécialisée dans la conception et la fabrication de meubles.

Q: Comment inventez-vous vos créations? Quel est le processus de pensée qui mène à la conception?

R: De manière générale, nos activités sont quelque peu différentes de ce qu’elles étaient au départ. Au début, nous produisions des pièces sur mesure dans le domaine résidentiel. Cependant, nous nous sommes maintenant engagés dans un secteur qui est plus commercial. Ce qui signifie qu’une grande partie de ce que je fais consiste à interpréter les designs de concepteurs ou d’architectes pour produire un produit final — je suggère parfois des changements pour créer un meuble plus stable — et je produis aussi des dessins techniques à partir de formes en fil métallique.

Q: Trouvez-vous qu’il est difficile de tenir tête à la concurrence dans une industrie où les gens ont tendance à acheter des produits standardisés dans de grandes sociétés de renom?

R: Je sens que je suis vraiment dans un créneau. Il y a des clients qui ne se soucient pas de la qualité, ils ont juste besoin d’une pièce. Mais, il y en a d’autres qui se préoccupent vraiment de la qualité du produit final. Notre marché se situe généralement dans les produits haut de gamme. Parmi notre clientèle, les gens savent ce qu’ils veulent contrairement à quelqu’un qui n’a pas d’idée précise de ce qu’il veut et qui est plus ouvert aux suggestions. Nous fabriquons pour chaque client des pièces de rêve, pas des meubles qui serviront à combler un vide.

Q: Votre père, Andy Nulman, a une grande présence dans le monde des affaires de Montréal. Comment avez-vous été en mesure de tracer votre propre voie?

R: Il me semble qu’il y a peu de liens entre les choses que nous faisons. Je pense que les valeurs fondamentales qui m’ont été inculquées dans mon enfance étaient fortement axées sur l’entrepreneuriat. Grandir sous l’aile d’un inconditionnel de l’entrepreneuriat nous a vraiment poussés, mon frère et moi, chacun de façon distincte, à poursuivre ce que nous aimons. Mais aussi, ӑ le faire de manière à construire une entreprise basée sur la passion. C’est drôle, mon frère est programmeur informatique, je construis des choses avec mes mains, et mon père est complètement dans un autre domaine. Nous sommes tous différents, mais en même temps, nous nous ressemblons, parce que nous avons tous l’esprit d’entreprise. C’est comme ça que je le vois.

Q: Pourquoi démarrer une entreprise à Montréal?

R: Le loyer est peu dispendieux. Mon entreprise nécessite malheureusement beaucoup d’espace. Dans beaucoup d’autres villes, il y a une forte prime pour l’espace. Je peux voir Montréal comme un endroit pour fonder une famille, élever des enfants, établir une vie, en plus d’avoir un loyer peu coûteux. Ce sont les facteurs qui me donnent envie de rester ici. Pendant un moment, je voulais vivre à New York, mais après avoir lutté d’un chèque de paie à l’autre, j’ai réalisé que Montréal est une meilleure option.

Q: De quelle façon PME vous a-t-il aidé dans votre cheminement?

R: Je commençais à peine, mais ils ont cru en moi. Il a fallu une bonne dose de persuasion, mais ils ont aimé l’approche. Nous nous sommes vraiment éloignés de ce que nous avions prévu initialement, mais le financement qu’ils nous ont donné nous a aidés à obtenir notre premier contrat commercial, et nous a permis de croître en une société qui s’oriente plus vers le secteur commercial que le secteur résidentiel. Lorsque nous avons commencé avec PME, nous occupions un espace de 1000 pieds carrés, nous sommes maintenant à 12 000 pieds carrés. Le nombre d’employés a également augmenté. Nous étions 2 personnes l’an dernier et maintenant nous sommes 9.

Q: Où vous voyez-vous dans 10 ans, vous et votre entreprise?

R: Je nous vois continuer dans le secteur commercial. Poursuivant notre chemin. J’espère doubler le personnel et voir où je peux mener tout ça.

Faire ce qui vous passionne est un des plus grands avantages d’être un entrepreneur. Le faire avec succès est encore mieux. Hayes a une perspective bien importante à partager. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans toutes ses réalisations!

Le programme ProMontréal Entrepreneurs (PME) est un modèle social d’entreprise créé pour aider les jeunes entrepreneurs à s’implanter à Montréal tout en renforçant leurs racines dans le monde des affaires de la région. PME offre aux entreprises de la rétroaction sur leur plan d’affaires, un réseau de mentors, et l’accès à des ressources de financement. Les entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans peuvent également accéder à des capitaux allant jusqu’à 50 000 $. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Stephen Bronfman CoFounder PME

http://maximum-impact.co/stephen-bronfman-entrepreneur-investor-philanthropist/

Allan Isfan interview Stephen Bronfman at C2MTL

Stephen Bronfman, ProMontreal Entrepreneurs(PME) co-founder, sat down with Allan Isfan from Maximum Impact and had a short chat . They discuss entrepreneurship and the various Montreal based initiatives his foundation is supporting with a particular focus on ProMontreal which he help start 16 yrs ago along with Jimmy Alexander.

He recorded this podcast at the C2 Montreal conference, an incredible conference that the Economist, coined as “the business conference unlike any other”. Approximately 5,000 attendees from all corners of the world come to  Montreal to network, experience new things and learn from speakers like Mohammad Yunus, Chip Conley , David Suzuki and Stephen Bronfman.

To hear the podcast it it’s entirety, click here

Hope you enjoy.

Your Logo & Your Startup

What message is your logo sending to people? Is it aligned with the message you are trying to send? Colors, shapes and even font play a role in design elements. When you are at the stage of creating a logo for your start-up, you should considered your logo as an important tool in building your brand. The Infographic below created by Canadian plastic-card maker Colourfast, can give you a good sense of whether your logo is conveying tThePsychologyBehindLogoDesignshe message you are trying to send.

Risk-Taking in Business

Any person who has ever achieved anything meaningful would most likely agree that success requires dedication, hard work, sacrifice and risk taking: nothing comes easy and nothing is simply given to you.

The ability to take on inancial risk is very important when it comes to finding investors. When you ask an investor to invest in your start-up, you are essentially asking them to take a risk. If you, in return are not willing to take any financial risk, your investor won’t do so either. The ability to tolerate risk shows confidence, a quality that investors certainly consider. Furthermore, this helps you build a relationship of trust between your start-up and investors.

If you do not invest any of your own money into your business, this shows external investors that you are not confident about your start-up, and that you are not committed to its growth. If you are not confident in your product, don’t expect the investor to be.

It is true that not all risks end up in a great rewards: risks can sometimes lead to failure. Although this can result in financial setbacks, it is also an opportunity to learn from your mistakes. Sometimes, a financial setback can open new paths for your business, or provide you with different opportunities. Keep in mind that failure is not final. Business consultant Steve Siebold claims that “the bigger [entrepreneurs] are, the more they’ve typically failed”.

At some point, every start-up will have to deal with risks. They are an important tool to build relationships with investors, and can lead to significant economic growth. Remember that taking risks does not mean being careless: do your homework, understand the potential gains or losses, and analyze the situation before making a decision.