Pièges fréquents à éviter avec les médias sociaux

médias sociauxFace à l’incroyable quantité de plateformes de médias sociaux offertes aux entreprises, il est facile de se sentir dépassé et confus par rapport à ce qui constitue une stratégie de médias sociaux pertinente. Il arrive fréquemment que des propriétaires d’entreprise croient qu’ils gèrent correctement leurs plateformes tout en étant complètement inconscients de leurs erreurs. Plusieurs entrepreneurs qui en sont toujours à leurs débuts ne sont pas spécialistes de marketing et n’ont pas à leur disposition les ressources nécessaires pour embaucher de tels spécialistes. Afin de vous aider, voici quelques-unes des erreurs les plus courantes dans l’utilisation de plateformes de médias sociaux.

  1. Afficher uniquement durant les heures de travail

Si vous aimez travailler de 9 h à 5 h et que vous préférez terminer toutes vos tâches pendant vos heures de travail, voici un point important pour vous. Bien sûr, cette approche peut vous permettre d’organiser votre temps et d’atteindre un bon équilibre entre la vie privée et le travail, mais ça peut aussi avoir une incidence sur l’attention portée à vos messages. Il vous serait profitable de vérifier les périodes de pointe pour chaque réseau social. Par exemple, le meilleur moment pour obtenir le plus de partager sur Facebook est à 13 heures; le meilleur moment pour obtenir le plus de clics est à15 heures; et les meilleurs jours pour afficher sont les jeudi et vendredi. En revanche, afficher sur Twitter est tout à fait différent. Vous devez altérer l’approche selon le type de votre entreprise; par exemple, un commerce interentreprises (B2B) ou une entreprise à consommateur en ligne (B2C). Une entreprise B2C sur Twitter est susceptible d’obtenir le taux de clics le plus élevé entre 17 heures et 18 heures. Tout cela peut sembler complexe au début, mais vraiment, toutes ces informations se trouvent à quelques clics seulement. Faites des recherches et organisez votre temps en conséquence.

  1. Vous ne saisissez pas le ton de l’outil

Chaque réseau social attire un public différent et répond à des objectifs différents. Il peut sembler facile, et aussi très tentant de copier et coller les mêmes informations sur vos différentes plateformes. Ne le faites pas. Cela pourrait être désastreux au niveau de la commercialisation. Cette approche risque de remettre votre crédibilité en question et n’aura aucun impact positif sur votre entreprise. Il vous faut découvrir le type d’information à afficher sur chaque plateforme en fonction de trois éléments:

  • La démographie qui utilise le réseau social
  • La nature de l’information que vous voulez diffuser (préparez-vous un événement promotionnel? Souhaitez-vous partager un article intéressant? Désirez-vous promouvoir votre nouvelle ligne de produits?)
  •  Dans quel but souhaitez-vous afficher tout élément particulier? Ce sont toutes des questions qui détermineront les meilleurs endroits et formats pour afficher vos informations.
  1. Incohérence de la marque sur différents sites de médias sociaux

Ne vous trompez pas. Même si vous êtes censé gérer chaque réseau social différemment, chaque plateforme doit tout de même rester fidèle à votre marque. Même si le contenu affiché diffère sur chaque plateforme, certaines choses ne doivent pas être compromises lorsque vous passez d’un réseau social à l’autre.

  • Peu importe la plateforme, vous devez activement répondre aux questions, aux préoccupations et aux commentaires des clients

  • Tout ce que vous partagez sur vos médias sociaux devrait concerner votre industrie et les produits que vous offrez (quoique selon le contenu, il peut être acceptable d’afficher des informations au sujet d’événements particuliers sur le plan mondial, ou sur des sujets tendance)

  • Peu importe la démographie qu’une plateforme attire, vous devez toujours sociabiliser avec la communauté en ligne d’une manière qui sera bénéfique pour votre entreprise, même si ce n’est que dans le futur. Par exemple, si vous êtes sur LinkedIn, essayez d’entrer en contact avec des professionnels de votre secteur d’activité, sur Twitter établissez des liens avec des publications fiables et des leaders éclairés dans votre région, sur Facebook interagissez avec les clients, etc.

 

  1. Trop parler de vous-même

Alors qu’il est bon que les gens sachent ce que vous avez à offrir, n’ayez pas peur de parler d’autre chose que de vous-même. Vous pouvez par exemple, partager de l’information sur l’industrie, présenter des nouvelles, des articles d’opinion, des biographies d’employés, etc. cette approche augmentera la qualité du contenu offert. Aujourd’hui, les consommateurs sont souvent bombardés de publicités et de promotions. Attirer leur attention d’une manière plus subtile peut s’avérer bénéfique.

  1. Évitez de trop vous éparpiller
C’est un principe essentiel. Ne vous sentez pas obligé d’avoir une présence sur toutes les plateformes de médias sociaux. Pour certaines entreprises, il est suffisant d’être sur Facebook, Twitter, Google+ et LinkedIn. Selon ce que vous vendez et en fonction de votre clientèle, vous constaterez peut-être que vous contenter de quelques réseaux sociaux fonctionne parfaitement pour vous. Ce qui est important, ce n’est pas le nombre de plateformes où vous apparaissez, c’est plutôt la qualité du contenu que vous partagez sur chaque plateforme.

Maintenant que vous connaissez les pièges fréquents à éviter sur les médias sociaux, prenez un moment pour examiner vos activités en ligne et pour juger si oui ou non des changements sont nécessaires. Qu’il s’agisse de quelques modifications mineures ou d’une refonte complète, sachez que c’est un des investissements les plus importants que vous ferez. La gestion de votre entreprise sur les médias sociaux a un effet important sur la perception des clients. Votre relation avec vos clients n’est pas quelque chose à mettre en jeu. Pour en savoir plus, vous pouvez contacter PME sur différentes plateformes de médias sociaux.

Twitter: @katherinePME

Facebook: https://www.facebook.com/PMEMontreal/

Marketing viral, le jeu en vaut-il la chandelle?

viral,marketingOn peut présumer sans se tromper que tout le monde aimerait laisser sa marque dans le monde. Qu’il s’agisse d’un impact à l’échelle mondiale ou à plus petite échelle, nous voulons tous qu’on se souvienne de nous. Il en est de même pour les entreprises. À l’ère des médias numériques, il peut sembler que la façon la plus rapide et la plus percutante d’attirer l’attention est de devenir viral. Mais bien que le prestige et le clinquant de la viralité soient tentants, on peut se demander si l’attention à court terme vaut vraiment la peine, compte tenu de la pression à long terme exercée par les attentes ridiculement élevées.

Lorsqu’une vidéo devient virale, cela implique deux choses:

  • Premièrement, que vous avez réussi à créer un contenu de qualité qui rejoint un public.

  • Deuxièmement, que votre prochain coup sera non seulement très attendu, mais probablement examiné sous toutes ses coutures!

S’il se trouve que vous êtes aussi créatif que l’équipe d’Old Spice et que vous disposez de ressources illimitées, c’est le dernier de vos soucis. Mais malheureusement, pour beaucoup d’entreprises, la viralité a souvent été une arme à double tranchant. Rappelez-vous les enfants invisibles de la campagne «Kony 2012» ou «Friday» de Rebecca Black? Et que dire de la vidéo géniale de Dollar Shave Club «Our Blades are F***ing Great»? Populaire un jour, souvenir nostalgique le lendemain.

Cela ne veut pas dire que les vidéos virales n’ont pas contribué au succès de ces personnes ou de ces entreprises. La viralité comporte de nombreux avantages, dont la distribution gratuite de pair à pair, la réduction des coûts de promotion, une plus grande crédibilité grâce à l’appui des pairs, une meilleure visibilité de la marque et une hausse probable des ventes, pour n’en nommer que quelques-uns. Mais malgré ces avantages, la création d’un contenu viral ne devrait pas être l’objectif ultime des entrepreneurs. Les jeunes entreprises devraient avant tout avoir les ressources et une équipe en place afin de créer un contenu ciblé, mais surtout, un contenu partageable qui ne vise pas nécessairement l’obtention de millions de vues.

Les experts en marketing affirment que les chaînes YouTube reçoivent approximativement la même attention 15 jours après la sortie d’une vidéo virale qu’avant sa sortie. Le succès immédiat n’est pas une corrélation positive avec la durabilité à long terme de l’entreprise. Qui plus est, la durée de vie de la viralité a diminué considérablement en raison de la nouvelle omniprésence des plateformes de médias sociaux comme Facebook et Snapchat. Aujourd’hui, la clé consiste à viser un contenu partageable au sein d’un marché cible. Un contenu partageable est un contenu pertinent et réfutable, qui motivera l’utilisateur à se convertir à votre marque. Contrairement aux «vues», les «partages» sont une représentation plus réaliste de l’intérêt que votre vidéo suscite auprès de votre base de consommateurs et du nombre de consommateurs potentiels qui essaieront vos produits.

Si vous avez la chance que votre vidéo récolte une quantité innombrable de «vues» en peu de temps, tant mieux pour vous! Cependant, compte tenu de la capacité de concentration limitée des consommateurs d’aujourd’hui et des milliers de vidéos diffusées, gardez à l’esprit que la viralité n’est pas un indicateur du rendement à long terme de votre entreprise. En tant qu’entrepreneur, la question que vous devriez vous poser est celle-ci: Quels sont mes objectifs en matière de marketing du contenu? Et qu’est-ce qui constitue le succès pour ma marque?

Going Viral, Is It Worth It?

Viral,worthIt’s safe to assume that everyone wants to leave their mark on this world. Whether it’s making an impact on a global scale or smaller, we all want to be remembered for something. The same goes for businesses. In the age of digital media it can seem as though going viral is the quickest and most impactful way of garnering attention. While the glitz and glam of virality is tempting, the question is whether the short-term attention is really worth the long-term pressure of meeting absurdly high expectations.

When a video goes viral it usually implies two things:

  • 1. That you’ve successfully created quality content that resonates with an audience and
  • 2. Your next move will not only be highly awaited, but likely, more scrutinized. If you happen to be just as creative as the people over at Old Spice with limitless resources, the former is the least of your worries.

But, unfortunately, virality has often been a double-edged sword for many. Remember Invisible Children’s “Kony 2012” Campaign? Rebecca Black’s “Friday”? Or how about Dollar Shave Club’s brilliant “Our Blades are F***ing Great” video? Popular one day, a nostalgic memory the next.

This is not to say that viral videos haven’t contributed to success of the aforementioned businesses or individuals. Virality does have its share of benefits, which include free peer-to-peer distribution, reduced promotion cost, increased credibility due to endorsements from peers, more brand visibility, and a likely spike in product sales, just to list a few. Despite such benefits, creating viral content should not always be the goal for entrepreneurs. Businesses at early stages of development should always prioritize having resources and a team in place in order to create targeted and, more importantly, shareable content. Not necessarily aim for an unattainable benchmark of millions of views.

Marketing experts claim that YouTube channels receive approximately the same amount of attention 15 days after the release of a viral video as they did prior to its launch. Becoming an overnight success, does not positively correlate with, or cause, long-term business sustainability. Furthermore, the lifespan of virality has decreased significantly due to the newfound ubiquity of social media platforms such as Facebook and Snapchat. The key today is to aim for shareable content amongst a core target market. Shareable content is content that is relevant, refutable and relatable. It will also drive user conversion to your brand. “Shares,” as opposed to “views,” is a more realistic representation of how your video resonates with your core consumer base. This represents the amount of potential consumers that will try your offering based on referral.

If your entrepreneur who is lucky enough to have your video garner countless views in a short period of time, then great! However, with the short attention span of today’s consumers, and thousands of videos being released, keep in mind that virality is not an indicator of your business’s long-term performance. As an entrepreneur the question you should be asking yourself is: What are my business goals for content marketing? And what qualifies as success for my brand?

Comment Tikun Olam supporte ProMontréal Entrepreneurs

Communauté juive,MontréalDans son contexte contemporain Tikun Olam est un concept du judaïsme qui signifie littéralement réparer le monde. Il s’agit d’actes d’intervention sociale qui ont pour objectif de contribuer à rendre le monde meilleur. Tikun Olam est un mantra sur lequel ProMontréal Entrepreneurs se fonde. Par notre modèle d’entreprise sociale, nous voulons non seulement soutenir les entrepreneurs dont les idées contribuent à faire de ce monde un meilleur endroit, nous voulons non seulement mettre de l’avant une approche qui vise à aider les gens à créer leur propre entreprise avec l’objectif d’aider la communauté juive de Montréal, ainsi que la communauté des start-up de Montréal. Dans l’esprit de Tikun Olam, la plupart des jeunes entrepreneurs que nous soutenons démontrent aussi un fort potentiel pour améliorer notre société actuelle.

«Comment et pourquoi faites-vous ça?»

«Mais vous ne recevez rien en retour…»

Ce ne sont que quelques commentaires qui sont exprimés à PME de façon régulière au sujet des programmes que nous offrons. Dans un monde où de nombreuses initiatives n’ont pour seul objectif que le gain financier d’un individu ou d’un groupe, il n’est pas surprenant que les gens remettent en question une offre qui semble trop belle pour être vraie. Alors que ProMontréal Entrepreneurs n’est pas basé sur l’appât du gain au profit d’un individu, l’organisme est fondé sur le gain à long terme des jeunes entreprises de Montréal et de la communauté juive. À une époque où de nombreux entrepreneurs quittent Montréal dans l’espoir de trouver de meilleures perspectives d’emploi ou de soutien à l’extérieur de la province, notre objectif est de leur montrer que d’établir les racines de leur entreprise ici à Montréal en vaut vraiment le coup. Notre approche d’encadrement et d’orientation rapprochés des jeunes entrepreneurs dès les premiers stades du développement de leur entreprise est un succès. C’est aussi le succès de nos entrepreneurs! Parce que ces entreprises paient des impôts et qu’elles embauchent des gens, elles contribuent également au paysage économique global.

Au cours des 16 dernières années, ProMontréal Entrepreneurs a connu un taux de réussite de 70 %. Si l’on considère que 15 pour cent des nouvelles entreprises canadiennes échouent au courant de leur première année, et que 50 pour cent ne se rendent pas à la cinquième année, notre taux de réussite parle de lui-même. Les entreprises que nous avons financées ont une valeur commerciale globale approximative de 45 millions de dollars. De plus, nous aidons à créer des emplois. Environ 450 emplois ont été créés grâce à l’existence de ces entreprises, mettant fin au cycle de la pauvreté pour certains tout en en aidant d’autres à réaliser leurs rêves. Ces résultats résultent de notre approche. En nous impliquant dès le début, à un moment où il n’existe pas beaucoup de soutien pour les entreprises en développement, en octroyant des prêts avec des avantages importants, et en offrant un bassin de mentors expérimentés, nous sommes en mesure d’augmenter la rétention des jeunes au sein de notre ville tandis qu’ils obtiennent un soutien financier et émotionnel qui les incite à explorer leurs aspirations entrepreneuriales.

ProMontréal Entrepreneurs offre plus que des capitaux pour les nouvelles entreprises. Que vous ayez établi un plan pour démarrer une entreprise, que vous en soyez à peine à l’étape de la naissance d’idées, ou que vous cherchiez tout simplement à avoir des commentaires, les ressources sont disponibles pour vous. Tikun Olam incarne l’esprit de la philanthropie. En nous appuyant continuellement sur concept, ce que nous obtenons en retour est beaucoup plus gratifiant que n’importe quel gain financier. Nous sommes en mesure d’aider des entrepreneurs à réaliser leurs rêves, tout en aidant nos collectivités à prospérer.

How Tikkun Olam Drives PME

Montreal, Jewish communityIn its contemporary context Tikkun Olam is a concept of Judaism that literally means to repair the world. It is defined as acts of social action that have as a goal to make the world a better place. Tikkun Olam is a mantra that ProMontreal Entrepreneurs strives to base itself on. Through our social business model, we want to support entrepreneurs whose ideas make a real  impact in the world.

Our approach in helping people build their own businesses is for the purpose of helping the Montreal Jewish Community as well as the boarder Montreal start-up community. In the spirit of Tikkun Olam, many of the young entrepreneurs we support also have great potential to improve the state of today’s society.

“How and why do you do this?”

“But you’re not making anything in return…”

These two question come up often when discussing the program with partners or potential fund applicants.  In a world where many initiatives are for the sole purpose of the financial gain of an individual or group, it is not surprising that people would question an offer that sounds too good to be true. While ProMontreal Entrepreneurs isn’t for the financial gain of one particular individual, it is for the long-term gain of Montreal’s start-up and Jewish communities.

At a time where many entrepreneurs are leaving Montreal in the hopes of finding better support or employment prospects outside of the province, our objective is to show them that establishing business roots in Montreal is well worth it.

By helping young entrepreneurs at the early stages of business development, with a hand holding approach and guidance, we have had great success. As have our entrepreneurs. Because these businesses pay taxes and hire people, they also contribute to the overall economic landscape.

In the past 16 years, ProMontreal Entrepreneurs has had a 70% success rate. Considering that 15 percent of new Canadian start-ups fail in their first year and 50 percent don’t make their fifth year, our success rate speaks for the work we do. Businesses we have funded have an approximate aggregated business value of $35 million. Additionally approximately 450 jobs have been created due to the existence of these businesses, ending the cycle of poverty for some whist helping others achieve their dreams. We are able to benefit from these results because of our approach. By stepping in early on when not much support exists for start-up founders, providing loans with great benefits, and an experienced pool of mentors, we are able to increase youth retention within our city by giving them financial and emotional support and incentive to explore their entrepreneurial endeavors.

ProMontreal Entrepreneurs offers more than just capital for new start-ups. Whether you have established a plan to start a business, are just in the idea generation stage, or simply want feedback, resources are available. Tikkun Olam embodies the spirit of philanthropy. By continuously aiming to base ourselves on this concept, what we get in return is much more gratifying than financial gain. We are able to help entrepreneurs achieve their dreams, and help our communities flourish.

Investisseuse, membre du conseil d’administration de PME et entrepreneure: Sylvie Tendler

startup, accelarator, ProMontreal Entrepreneurs La relation entre Sylvie Tendler et PME (ProMontréal Entrepreneurs) a débuté en 2002, lorsque son entreprise, Groupe Tendler, a reçu du financement. Après plusieurs années de succès et après la vente de son entreprise, Sylvie est maintenant membre de notre conseil d’administration. Sylvie a des renseignements précieux à partager au sujet de l’écosystème montréalais. Par ailleurs, si vous vous êtes déjà demandé ce que les investisseurs recherchent dans une présentation de 15 minutes, cette entrevue vous offrira une perspective remarquable.

Q: Vous avez une relation de longue date avec PME. Quelles sortes de changements avez-vous remarqués dans le programme depuis le début de votre relation?

R: Je connais les points de vue des deux camps. J’étais dans le programme en 2002 alors que j’étais prestataire. Dans ce temps-là, une fois que vous aviez reçu le financement, vous faisiez tout simplement vos paiements mensuels directement à PME, et ça finissait là. Maintenant, le programme offre tellement plus de ressources. Que vous cherchiez du mentorat ou du soutien financier, vous y trouvez vraiment un centre multiservice pour entrepreneur. Lorsque vous démarrez une entreprise, il se peut que faute de ressources financières, il soit difficile de se procurer les services d’un comptable, d’un avocat ou d’un conseiller stratégique.

Actuellement, dans le programme, on vous attribue un mentor dans votre domaine et dans votre région. Cet individu est prêt à travailler avec vous et à vous conseiller gratuitement. Tout ce qui l’intéresse, c’est de vous voir réussir. Le programme vous aide aussi à trouver des capitaux supplémentaires ailleurs; que ce soit à partir de concours provinciaux, de fonds de capital de risque ou de subventions. Katherine, la responsable du programme, obtient pour les entrepreneurs les prêts et le financement supplémentaires dont ils ont besoin. Quand vous démarrez en affaires, l’argent peut être serré. Vous essayez également de prendre des décisions sans trop tenir compte des pressions financières. Avec PME l’entrepreneur peut bénéficier de ce coussin financier supplémentaire.

Q: De quelle façon le programme PME a-t-il contribué à l’écosystème des entreprises en démarrage de Montréal dans le passé, et maintenant?

R: Le but du programme, au départ, en 2001, était d’encourager les jeunes adultes juifs à rester à Montréal durant ce qu’on appelait «l’exode des cerveaux». Il y a eu une période où les jeunes juifs, surtout de langue anglaise, se sont mis à quitter Montréal pour aller habiter à Toronto, à Vancouver ou aux États-Unis. Par exemple, parmi les jeunes de ma classe de dernière année d’école secondaire à Herzliah, 75 %, voire 80 %, de mes camarades de classe n’habitent plus à Montréal. Quand les gens partent, ils prennent leur argent, leurs compétences et leur savoir-faire. Ainsi lorsque Stephen Bronfman et Jimmy Alexander ont décidé d’unir leurs efforts, leur but était d’offrir aux jeunes adultes juifs la possibilité de créer leur propre destin et entreprise tout en les encourageant à rester dans la province.

Le deuxième objectif était la création d’emplois par ces entrepreneurs. Par exemple, quand j’ai démarré mon entreprise, j’étais seule pour la faire fonctionner. Lorsque j’ai vendu, nous étions plus de  15 personnes. Il y a donc eu un effet d’entraînement — initialement, c’était pour encourager les jeunes adultes de Montréal, et ensuite, parce qu’au fil des ans, les gens  quittaient  moins la province dans la même mesure, les efforts se sont concentrés sur la création d’entreprises prospères. Il s’agit de créer un environnement où les gens peuvent prospérer.

On peut mettre la politique de côté, mais le Québec a quand même ses nuances. Si nous ne créons pas nos propres emplois, nous avons un problème. Lorsque les conseils d’administration se rencontrent pour décider où installer leur administration centrale, nous (Québec) nous retrouvons rarement sur la liste restreinte. Nous devons créer nos propres emplois, et heureusement, le gouvernement du Québec est très sympathique envers l’entrepreneuriat.

Q: Quand vous avez fondé votre entreprise, qu’est-ce qui vous a le plus surpris à propos de l’environnement entrepreneurial du Québec?

R: Dans mon cas, à partir du moment où j’ai fondé le concept de ma société à celui où elle était enregistrée, il a fallu à peine 2 semaines. Dans d’autres pays, ça peut prendre des années. En 2 semaines, je dirigeais officiellement une entreprise. Le Québec offre un environnement extraordinaire où le soutien pour les jeunes est incroyable, et PME fait un excellent travail.

Q: En tant que membre du conseil d’administration et investisseuse, vous avez vu beaucoup d’entrepreneurs présenter leurs concepts. Quelles sont quelques-unes des plus grandes erreurs que les gens font quand ils présentent?

R: Les gens perdent du temps. On vous accorde un temps précis pour présenter votre entreprise. 15 minutes. J’ai vu des gens qui ont passé cinq minutes à nous raconter comment ils ont rencontré leur partenaire, comment ils ont inventé le nom de l’entreprise, comment ils ont un jour rencontré quelqu’un qui les a aidés à arriver à l’idée… Vous avez 15 minutes pour présenter! Utilisez ce temps à bon escient. Votre objectif est de convaincre les gens qu’il y a un besoin pour votre produit et vos services sur le marché, vous devez expliquer comment vous allez combler ce besoin, et comment vous allez mettre votre plan à exécution.

Q: Quelles sont vos recommandations concernant la présentation d’une idée d’entreprise? Avez-vous des conseils à offrir?
R: Les gens doivent se préparer avec une minuterie; répéter leur présentation en fonction du temps alloué. Trouver l’aspect le plus critique, l’élément qui va convaincre les gens d’investir dans leur entreprise. C’est de ça qu’il faut parler. Il arrive que les 15 minutes d’un candidat se soient écoulées sans que j’aie appris quoi que ce soit sur ce qu’ils font. Comment puis-je alors défendre cette entreprise et convaincre mes collègues de leur offrir du financement? Les gens doivent vraiment se préparer et savoir ce qu’ils font. Beaucoup de gens regardent Dragon’s Den et Shark Tank, et on voit beaucoup de ces présentations. Il faut comprendre que c’est pour la télévision. Sur YouTube, il y a beaucoup de vidéos de présentations d’entreprises. Regardez ces présentations, voyez comment ils parlent, et les questions sur lesquelles ils se concentrent sur et comment ils ne perdent pas de temps.
Q: En regardant en arrière, vous avez vu de nombreux entrepreneurs réussir tandis que d’autres ne réussissent pas si bien. Si vous pouviez offrir un conseil ou une règle d’or pour un entrepreneur débutant, qu’est-ce que ce serait?
R: L’entrepreneuriat, ce n’est pas pour tout le monde. L’instinct, ça ne s’enseigne pas. Les entrepreneurs qui réussissent ont de l’instinct. Je peux tout vous enseigner, mais pas l’instinct. Voilà mon opinion; peut-être que des gens ne seront pas d’accord, mais je soutiens fermement cette déclaration.

Sylvie dit vraiment les choses telles qu’elles sont. Si vous êtes entrepreneur et que vous envisagez de démarrer une entreprise à Montréal, cette entrevue vous offrira une précieuse perspective. En tant que mentor et investisseuse accomplie qui a connu beaucoup de succès, qui a vendu son entreprise, et qui a observé les présentations d’innombrables entrepreneurs, Sylvie est certainement une personne dont les conseils sont valables.

Le programme ProMontréal Entrepreneurs (PME) est un modèle social d’entreprise créé pour aider les jeunes entrepreneurs à s’implanter à Montréal, tout en renforçant leurs racines dans le monde des affaires de la région. PME offre aux entreprises de la rétroaction sur leur plan d’affaires, un réseau de mentors, et l’accès à des ressources de financement. Les entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans peuvent également accéder à des capitaux allant jusqu’à 50 000 $. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Investor, PME Board Member & Entrepreneur: Sylvie Tendler

promontreal entrepreneursSylvie Tendler relationship with PME (ProMontreal Entrepreneurs) started back in 2002 when her business, The Tendler Group, was funded. After many years of success and selling her company, she now sits at our Board of Directors. Sylvie has some valuable insight to share about the Montreal eco-system. Also, if you ever wondered what investors are looking for in a 15 minute pitch, this interview will give you great perspective.

Q: You’ve had a very long relationship with PME. What are some of the changes you’ve noticed in the program then and now?

A: I’ve sat on both sides of the fence. I was part of the program back in 2002 when I was a recipient. In those days once you were funded, you made your monthly payments to the PME and that was it. Now, there are so many things offered by the program. It is a one stop shop for the entrepreneur, whether it’s mentoring, coaching  or financial support. When you start a business finances can be lean limiting your access to an accountant, lawyer or a strategic advisor. Today’s program assigns you a mentor  in your field, that’s going to sit with you and work with you for free. They have no self-interest other than to see you succeed. The program also helps you find additional capital elsewhere, be it in provincial contests, or VC funding or grants.  When you first start a business money can be tight. You’re also trying to make decisions without too much financial pressure. PME really gives the entrepreneur that extra financial cushion.

Q: How has PME contributed to the Montreal start-up eco-system then and now?

When the program started in 2001, the purpose was to keep young Jewish adults in Montreal during the so called ‘Brain Drain’. The ‘Brain Drain’ was when young Jewish predominantly English speakers, were leaving Montreal and heading to Toronto, Vancouver and the States. If I look at my graduating class from Herzliah High School, 75%, if not 80%, of my classmates are not in Montreal anymore. When these people leave they take their money, skills and know-how. So when Stephen Bronfman and Jimmy Alexander got together initially, the purpose was to give Jewish young adults the opportunity to create their own destiny and business so that they would remain in the province.

Secondary to that, was also to have the entrepreneurs create jobs. For example, when I started my company I was 1 person. By the time I sold it we were over 12 or 15 people. So there is a ripple effect to what happens here.  Initially it was about keeping the young adults in Montreal, then it became about building successful businesses because the extent to which people were leaving in the later years was not as high. It’s about creating an environment where people can thrive. Politics aside, Quebec has its nuances. If we don’t create our jobs it’s a problem. When companies sit in boardrooms and decide where to place their headquarters, we (Quebec) rarely make the shortlist. We have to create our own jobs and luckily, the Quebec government is very entrepreneurial friendly.

Q: When you first founded your company, what surprised you most about Quebec’s entrepreneurial environment?

A: In my case, from concept to actually having a registered company only took 2 weeks. In other countries it can take years. In 2 weeks I was officially in business. The environment in Quebec is right, the support for the young people is amazing, and PME has done an incredible job.

Q: As a board member and investor you’ve seen many entrepreneurs pitch their ideas. What are some of the biggest mistakes people make when pitching?

A: People waste time. You are given an allotted time to pitch your business. You’re given 15 minutes. I’ve watched  people spend 5 minutes telling us how they met their partner, how they came up with the business name, how they met someone in the past that helped them come up with the idea…You have 15 minutes! Spend it wisely. You have to convince people why there is a need for your product and service, how you’re going to fill the need, and how you’re going to execute your plan.

Q: How do you recommend people prepare for a pitch? Any advice?

A: People have to stand with a timer, time themselves and practice. Find the most critical aspect that will convince people to invest in your business. That’s what you need to talk about.  How can I  advocate on that business’ behalf and tell my peers to fund this business, if i haven’t learned anything from the pitch?  A lot of people watch Dragon’s Den and Shark Tank and we get a lot of those presentations. They have to understand that that’s for TV. There are a lot YouTube videos of pitch presentations. Look at the presentations, how they speak, and what issues they focus on and how they don’t waste time.

Q: Looking back, you’ve seen many entrepreneurs succeed and others not so well. If you can give one piece of advice or a golden rule for an entrepreneur starting out what would it be?

A: Not everyone is an entrepreneur. Instinct cannot be taught. Successful entrepreneurs have the instinct. I can teach you everything, but I can’t teach you instinct. That is my opinion, maybe people will argue this, but I stand firmly behind this statement.

Sylvie definitely says it like it is. If you are entrepreneur contemplating starting a business in Montreal this interview will share some valuable perspective. As an accomplished businesswoman mentor and investor, who has seen much success, sold her business, and has seen countless entrepreneurs pitch, she is definitely one to take advice from.

Pro-Montreal Entrepreneurs (PME) is a social business model created to help young entrepreneurs build and strengthen their business roots in Montreal. PME offers business plan feedback, a network of mentors, and access to sources of funding. Entrepreneurs between the ages of 18-40 can also get access to capital of up to $50,000. Don’t hesitate to contact us for any questions that you may have.

Une grande réussite de PME : Où en est Hayes Nulman

reussite,hayes NulmanHayes faisait partie de la phase de financement PME en 2014. Toujours gestionnaire des opérations de son entreprise, Hayes Nulman Design, Hayes incarne le véritable esprit d’entreprise. Avec son studio de conception et de fabrication de mobilier et sa démarche innovatrice, il s’est tracé lui-même une voie. Nous avons eu la chance de discuter avec lui pendant quelques minutes pour parler de son cheminement et de ses perspectives d’avenir.

Q: Comment vous est venue l’idée de démarrer votre propre studio de conception et de fabrication de meubles?

R: C’était un rêve d’enfance. Par ailleurs, je n’étais pas vraiment à ma place dans d’autres lieux de travail, j’ai donc eu envie de créer mon propre espace.

Q: D’où vous est venue cette passion pour la conception de meubles?

R: . Quand j’étais enfant, j’ai toujours aimé construire des choses. J’essayais constamment de créer des trucs avec mes mains. C’est de là que ça a évolué. Pour moi, il s’agissait plus de voir ce que j’avais créé à la fin de la journée, par opposition au type de construction impliquée dans les projets à long terme. La satisfaction instantanée fait partie de ce que j’aime dans ce domaine.

Q: Comment avez-vous appris votre métier? Avez-vous appris par vous-même, ou avez-vous reçu une formation professionnelle?

R: Je suis allé à l’ École nationale du meuble et de l’ébénisterie. Ça s’est avéré une expérience intéressante étant donné que tout était en français. L’école est spécialisée dans la conception et la fabrication de meubles.

Q: Comment inventez-vous vos créations? Quel est le processus de pensée qui mène à la conception?

R: De manière générale, nos activités sont quelque peu différentes de ce qu’elles étaient au départ. Au début, nous produisions des pièces sur mesure dans le domaine résidentiel. Cependant, nous nous sommes maintenant engagés dans un secteur qui est plus commercial. Ce qui signifie qu’une grande partie de ce que je fais consiste à interpréter les designs de concepteurs ou d’architectes pour produire un produit final — je suggère parfois des changements pour créer un meuble plus stable — et je produis aussi des dessins techniques à partir de formes en fil métallique.

Q: Trouvez-vous qu’il est difficile de tenir tête à la concurrence dans une industrie où les gens ont tendance à acheter des produits standardisés dans de grandes sociétés de renom?

R: Je sens que je suis vraiment dans un créneau. Il y a des clients qui ne se soucient pas de la qualité, ils ont juste besoin d’une pièce. Mais, il y en a d’autres qui se préoccupent vraiment de la qualité du produit final. Notre marché se situe généralement dans les produits haut de gamme. Parmi notre clientèle, les gens savent ce qu’ils veulent contrairement à quelqu’un qui n’a pas d’idée précise de ce qu’il veut et qui est plus ouvert aux suggestions. Nous fabriquons pour chaque client des pièces de rêve, pas des meubles qui serviront à combler un vide.

Q: Votre père, Andy Nulman, a une grande présence dans le monde des affaires de Montréal. Comment avez-vous été en mesure de tracer votre propre voie?

R: Il me semble qu’il y a peu de liens entre les choses que nous faisons. Je pense que les valeurs fondamentales qui m’ont été inculquées dans mon enfance étaient fortement axées sur l’entrepreneuriat. Grandir sous l’aile d’un inconditionnel de l’entrepreneuriat nous a vraiment poussés, mon frère et moi, chacun de façon distincte, à poursuivre ce que nous aimons. Mais aussi, ӑ le faire de manière à construire une entreprise basée sur la passion. C’est drôle, mon frère est programmeur informatique, je construis des choses avec mes mains, et mon père est complètement dans un autre domaine. Nous sommes tous différents, mais en même temps, nous nous ressemblons, parce que nous avons tous l’esprit d’entreprise. C’est comme ça que je le vois.

Q: Pourquoi démarrer une entreprise à Montréal?

R: Le loyer est peu dispendieux. Mon entreprise nécessite malheureusement beaucoup d’espace. Dans beaucoup d’autres villes, il y a une forte prime pour l’espace. Je peux voir Montréal comme un endroit pour fonder une famille, élever des enfants, établir une vie, en plus d’avoir un loyer peu coûteux. Ce sont les facteurs qui me donnent envie de rester ici. Pendant un moment, je voulais vivre à New York, mais après avoir lutté d’un chèque de paie à l’autre, j’ai réalisé que Montréal est une meilleure option.

Q: De quelle façon PME vous a-t-il aidé dans votre cheminement?

R: Je commençais à peine, mais ils ont cru en moi. Il a fallu une bonne dose de persuasion, mais ils ont aimé l’approche. Nous nous sommes vraiment éloignés de ce que nous avions prévu initialement, mais le financement qu’ils nous ont donné nous a aidés à obtenir notre premier contrat commercial, et nous a permis de croître en une société qui s’oriente plus vers le secteur commercial que le secteur résidentiel. Lorsque nous avons commencé avec PME, nous occupions un espace de 1000 pieds carrés, nous sommes maintenant à 12 000 pieds carrés. Le nombre d’employés a également augmenté. Nous étions 2 personnes l’an dernier et maintenant nous sommes 9.

Q: Où vous voyez-vous dans 10 ans, vous et votre entreprise?

R: Je nous vois continuer dans le secteur commercial. Poursuivant notre chemin. J’espère doubler le personnel et voir où je peux mener tout ça.

Faire ce qui vous passionne est un des plus grands avantages d’être un entrepreneur. Le faire avec succès est encore mieux. Hayes a une perspective bien importante à partager. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans toutes ses réalisations!

Le programme ProMontréal Entrepreneurs (PME) est un modèle social d’entreprise créé pour aider les jeunes entrepreneurs à s’implanter à Montréal tout en renforçant leurs racines dans le monde des affaires de la région. PME offre aux entreprises de la rétroaction sur leur plan d’affaires, un réseau de mentors, et l’accès à des ressources de financement. Les entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans peuvent également accéder à des capitaux allant jusqu’à 50 000 $. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

A PME Success Story: Catching up with Hayes Nulman

startup, montreal hayes nulmanHayes was part of PME’s 2014 funding round. Still heading operations of his business, Hayes Nulman Design, he embodies true entrepreneurial spirit. With his furniture design and fabrication studio, and his outside-the-box thinking, he has paved quite a way for himself. We were able to sit down with him for a few minutes to talk about his journey and what he looks forward to in the future.

Q: How did you come up with the idea to start your own furniture design and fabrication studio?

A: It was a dream as a child. I also didn’t really fit into other workplaces so I sort of just wanted to create my own space.

Q: Where did your passion for furniture design come from?

A: When I was a kid I always liked to build things. I kind of always wanted to make stuff with my hands. From there it evolved. For me it was more about seeing something be created at the end of the day as opposed to the type of building that would be created over long-term projects. The immediate gratification part is what I like about it.

Q: How did you learn to master your craft? Did you teach yourself or were you professionally trained?

A: I went to a school called École National de Meuble et de l’Ebénisterie. It was an interesting experience seeing that it was all in French. The school is specialized in furniture making and design.

Q: WHAT IS YOUR design PROCESS? What’s the thought DEVELOPMENT that goes behind it?

A: Our business shifted. It started off as us doing residential.custom pieces.  However, we’ve pivoted more into a commercial aspect. That means that more of what I’m doing is interpreting a designer or architect’s design into a final product, suggesting changes that will make it more stable, and producing technical drawings based on their original rough wire frames.

Q: Do you find it difficult to compete in an industry where people tend to buy standardized products from big name corporations?

A: I feel that I’m more in a niche. There is certain clientele that doesn’t care much about the quality, they just need a piece. Then there are others that actually care about the quality in the final product. Typically we cater to the higher-end final quality products. We also cater to a clientele that knows what they want to have versus someone who doesn’t have a clear idea of what they want and is more open to suggestion. We build someone’s dream piece, not a piece to fill a void.

Q: Your father, Andy Nulman, has a big presence in the Montreal business scene. How were you able to pave your way for yourself?

A:  I think that what we do is unrelated. I think the underlying values that were instilled to me as a child was big into entrepreneurship. Growing up surrounded by an entrepreneur vouching for entrepreneurs really pushed me and my brother to go our own separate ways and to pursue what we like doing. Also, pursuing it in a way that we can build a business from it. It’s funny, my brother is a computer programmer, I build stuff with my hands, and my dad’s just completely in another space. We’re all different, but also the same, because it`s all in entrepreneurship. That`s how I see it.

Q: Why start to a business in Montreal?

A: It’s cheap rent. My business unfortunately requires a lot of space. Space in a lot of other cities comes out premium. I can see Montreal as a place to raise a family, raise kids, have a life, as well as have cheap rent. Those are the factors that make me want to stay here. I wanted to originally go to New York and then struggled paycheck to paycheck and realized that Montreal is a better option.

Q: How has PME helped you on your journey?

A: They believed in me when I first started. It took a little bit of convincing but they liked the approach. We’ve strayed so far from what we originally set out to do, but the funding they gave us has helped us secure our first commercial contract and helped us grow into more of a commercial oriented company than a residential oriented company. When we first started with PME we were in a 1000 sqft space, now we are at 12000 sqft. We’ve also increased our employee count. We were 2 last year and now we are 9.

Q: Where do you see yourself and your business 10 years from now?

A: I see us continuing to do more commercial projects. Continuing our same stroke. Hopefully doubling in staff and seeing where we can take everything.

Doing what you love is one of the biggest perks of being an entrepreneur. Doing it successfully is an even greater one. Hayes had some much needed insight to share. Best of luck to him moving forward!

Pro-Montreal Entrepreneurs (PME) is a social business model created to help young entrepreneurs build and strengthen their business roots in Montreal. PME offers business plan feedback, a network of mentors, and access to sources of funding. Entrepreneurs between the ages of 18-40 can also get access to capital of up to $50,000. Don’t hesitate to contact us for any questions that you may have.

Le top 5 à préparer avant la grande présentation

présentation

Comme le dit le proverbe, on n’a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression. La dernière chose que vous voulez, comme un entrepreneur, c’est de commettre une erreur évitable pendant l’une des plus importantes présentations de votre vie. Amy Cuddy, psychologue à Harvard Business School, étudie les premières impressions depuis plus d’une décennie. Selon elle, les gens sont portés à rapidement juger les autres en fonction de deux points: Puis-je faire confiance à cette personne? Et, puis-je respecter les capacités de cette personne? Ce sont des questions que tous les investisseurs se posent lors d’une présentation. Ces investisseurs sont fort occupés, et généralement, vous n’aurez qu’une seule chance de faire vos preuves.

À ProMontréal Entrepreneurs, nous pouvons témoigner de présentations mémorables. Certaines étaient meilleures que d’autres. Voici les 5 éléments les plus importants qu’à notre avis vous devriez préparer avant votre grande présentation afin d’obtenir les meilleurs résultats.

  1. Sachez à qui vous vous adressez

Il n’existe pas de formule parfaite pour donner une présentation qui garantira un investissement, mais effectuer une bonne recherche est certainement un pas dans la bonne direction. Cavan Canavan, PDG de FocusMotion, offre de bons conseils : «Si vous pensez arriver en disant: “Ta-Dam! Voici la technologie. Donnez-moi de l’argent!”, ça ne fonctionnera pas», explique-t-il. «Il est essentiel de savoir à qui vous vous adressez et de savoir ce qu’ils cherchent à entendre.» Voici quelques questions à vous poser: À qui je m’adresse? Sur le plan économique, comment peuvent-ils profiter de mon entreprise à long terme? De quoi se soucient-ils le plus? Comment puis-je adapter ma présentation spécifiquement pour eux?

  1. Préparez-vous à répondre à toutes sortes de questions

 

Généralement, vous pouvez vous attendre à vous faire poser au moins une dizaine de questions à la fin de votre présentation. Des questions sur les ventes prévues, le taux de croissance anticipé, les concurrents du secteur, les stratégies d’affaires à court terme et à long terme, comment vous prévoyez dépenser l’argent de l’investisseur, et comment vous allez faire de l’argent pour l’investisseur sont les moindres de vos soucis. Une bonne recherche, vos connaissances, et surtout, la répétition mènent à la perfection.

  1. Présentez vos propres questions

Plusieurs disent qu’il n’y a pas de questions stupides. Nous ne sommes pas d’accord. Pour nous, une question qui révèle un manque de recherche et de préparation (donc le point numéro 1 de cette liste) est une question inutile. Poser des questions intelligentes et pertinentes à un investisseur potentiel peut être très impressionnant. Les questions à poser peuvent inclure le degré d’implication dans votre entreprise auquel vous pouvez vous attendre, et ce, à court terme et à long terme, de la part de l’investisseur; de quelle façon votre entreprise s’inscrit-elle dans leur portefeuille actuel, etc.

  1. Ayez l’air présentable

C’est un point fondamental, nous ne passerons donc pas trop de temps sur ce sujet. Avoir l’air présentable est probablement l’un des aspects les plus importants de toute présentation. Les apparences en disent beaucoup sur une personne. En cas de doute, la règle de base est d’avoir l’air propre, d’apparence soignée et professionnelle.

  1. Vous êtes ce que vous publiez
Ne présumez pas que les pages de médias sociaux de votre entreprise seront les seules plateformes examinées avant votre présentation. Les investisseurs visiteront fort probablement vos comptes personnels de médias sociaux afin de se faire une meilleure image à votre sujet en tant qu’individu. Avant d’investir dans votre idée, ils veulent savoir si vous paraissez digne de confiance. On entend souvent dans les médias que Facebook peut vous coûter votre emploi, mais croyez-nous quand nous disons que cela peut aussi vous coûter un investissement.

N’oubliez pas que vous n’essayez pas seulement de vendre une idée, vous devez aussi vous vendre. Ce sont donc les 5 éléments principaux que vous devez examiner avant votre présentation. Ces points de vue peuvent sembler évidents, mais vous seriez surpris de constater à quel point ils sont souvent négligés. En outre, nous comprenons que le processus peut sembler fort stressant, mais rappelez-vous de vous détendre! Si vous vous êtes suffisamment préparé, votre passion pour votre projet sera transmise aux investisseurs.