Investisseuse, membre du conseil d’administration de PME et entrepreneure: Sylvie Tendler

startup, accelarator, ProMontreal Entrepreneurs La relation entre Sylvie Tendler et PME (ProMontréal Entrepreneurs) a débuté en 2002, lorsque son entreprise, Groupe Tendler, a reçu du financement. Après plusieurs années de succès et après la vente de son entreprise, Sylvie est maintenant membre de notre conseil d’administration. Sylvie a des renseignements précieux à partager au sujet de l’écosystème montréalais. Par ailleurs, si vous vous êtes déjà demandé ce que les investisseurs recherchent dans une présentation de 15 minutes, cette entrevue vous offrira une perspective remarquable.

Q: Vous avez une relation de longue date avec PME. Quelles sortes de changements avez-vous remarqués dans le programme depuis le début de votre relation?

R: Je connais les points de vue des deux camps. J’étais dans le programme en 2002 alors que j’étais prestataire. Dans ce temps-là, une fois que vous aviez reçu le financement, vous faisiez tout simplement vos paiements mensuels directement à PME, et ça finissait là. Maintenant, le programme offre tellement plus de ressources. Que vous cherchiez du mentorat ou du soutien financier, vous y trouvez vraiment un centre multiservice pour entrepreneur. Lorsque vous démarrez une entreprise, il se peut que faute de ressources financières, il soit difficile de se procurer les services d’un comptable, d’un avocat ou d’un conseiller stratégique.

Actuellement, dans le programme, on vous attribue un mentor dans votre domaine et dans votre région. Cet individu est prêt à travailler avec vous et à vous conseiller gratuitement. Tout ce qui l’intéresse, c’est de vous voir réussir. Le programme vous aide aussi à trouver des capitaux supplémentaires ailleurs; que ce soit à partir de concours provinciaux, de fonds de capital de risque ou de subventions. Katherine, la responsable du programme, obtient pour les entrepreneurs les prêts et le financement supplémentaires dont ils ont besoin. Quand vous démarrez en affaires, l’argent peut être serré. Vous essayez également de prendre des décisions sans trop tenir compte des pressions financières. Avec PME l’entrepreneur peut bénéficier de ce coussin financier supplémentaire.

Q: De quelle façon le programme PME a-t-il contribué à l’écosystème des entreprises en démarrage de Montréal dans le passé, et maintenant?

R: Le but du programme, au départ, en 2001, était d’encourager les jeunes adultes juifs à rester à Montréal durant ce qu’on appelait «l’exode des cerveaux». Il y a eu une période où les jeunes juifs, surtout de langue anglaise, se sont mis à quitter Montréal pour aller habiter à Toronto, à Vancouver ou aux États-Unis. Par exemple, parmi les jeunes de ma classe de dernière année d’école secondaire à Herzliah, 75 %, voire 80 %, de mes camarades de classe n’habitent plus à Montréal. Quand les gens partent, ils prennent leur argent, leurs compétences et leur savoir-faire. Ainsi lorsque Stephen Bronfman et Jimmy Alexander ont décidé d’unir leurs efforts, leur but était d’offrir aux jeunes adultes juifs la possibilité de créer leur propre destin et entreprise tout en les encourageant à rester dans la province.

Le deuxième objectif était la création d’emplois par ces entrepreneurs. Par exemple, quand j’ai démarré mon entreprise, j’étais seule pour la faire fonctionner. Lorsque j’ai vendu, nous étions plus de  15 personnes. Il y a donc eu un effet d’entraînement — initialement, c’était pour encourager les jeunes adultes de Montréal, et ensuite, parce qu’au fil des ans, les gens  quittaient  moins la province dans la même mesure, les efforts se sont concentrés sur la création d’entreprises prospères. Il s’agit de créer un environnement où les gens peuvent prospérer.

On peut mettre la politique de côté, mais le Québec a quand même ses nuances. Si nous ne créons pas nos propres emplois, nous avons un problème. Lorsque les conseils d’administration se rencontrent pour décider où installer leur administration centrale, nous (Québec) nous retrouvons rarement sur la liste restreinte. Nous devons créer nos propres emplois, et heureusement, le gouvernement du Québec est très sympathique envers l’entrepreneuriat.

Q: Quand vous avez fondé votre entreprise, qu’est-ce qui vous a le plus surpris à propos de l’environnement entrepreneurial du Québec?

R: Dans mon cas, à partir du moment où j’ai fondé le concept de ma société à celui où elle était enregistrée, il a fallu à peine 2 semaines. Dans d’autres pays, ça peut prendre des années. En 2 semaines, je dirigeais officiellement une entreprise. Le Québec offre un environnement extraordinaire où le soutien pour les jeunes est incroyable, et PME fait un excellent travail.

Q: En tant que membre du conseil d’administration et investisseuse, vous avez vu beaucoup d’entrepreneurs présenter leurs concepts. Quelles sont quelques-unes des plus grandes erreurs que les gens font quand ils présentent?

R: Les gens perdent du temps. On vous accorde un temps précis pour présenter votre entreprise. 15 minutes. J’ai vu des gens qui ont passé cinq minutes à nous raconter comment ils ont rencontré leur partenaire, comment ils ont inventé le nom de l’entreprise, comment ils ont un jour rencontré quelqu’un qui les a aidés à arriver à l’idée… Vous avez 15 minutes pour présenter! Utilisez ce temps à bon escient. Votre objectif est de convaincre les gens qu’il y a un besoin pour votre produit et vos services sur le marché, vous devez expliquer comment vous allez combler ce besoin, et comment vous allez mettre votre plan à exécution.

Q: Quelles sont vos recommandations concernant la présentation d’une idée d’entreprise? Avez-vous des conseils à offrir?
R: Les gens doivent se préparer avec une minuterie; répéter leur présentation en fonction du temps alloué. Trouver l’aspect le plus critique, l’élément qui va convaincre les gens d’investir dans leur entreprise. C’est de ça qu’il faut parler. Il arrive que les 15 minutes d’un candidat se soient écoulées sans que j’aie appris quoi que ce soit sur ce qu’ils font. Comment puis-je alors défendre cette entreprise et convaincre mes collègues de leur offrir du financement? Les gens doivent vraiment se préparer et savoir ce qu’ils font. Beaucoup de gens regardent Dragon’s Den et Shark Tank, et on voit beaucoup de ces présentations. Il faut comprendre que c’est pour la télévision. Sur YouTube, il y a beaucoup de vidéos de présentations d’entreprises. Regardez ces présentations, voyez comment ils parlent, et les questions sur lesquelles ils se concentrent sur et comment ils ne perdent pas de temps.
Q: En regardant en arrière, vous avez vu de nombreux entrepreneurs réussir tandis que d’autres ne réussissent pas si bien. Si vous pouviez offrir un conseil ou une règle d’or pour un entrepreneur débutant, qu’est-ce que ce serait?
R: L’entrepreneuriat, ce n’est pas pour tout le monde. L’instinct, ça ne s’enseigne pas. Les entrepreneurs qui réussissent ont de l’instinct. Je peux tout vous enseigner, mais pas l’instinct. Voilà mon opinion; peut-être que des gens ne seront pas d’accord, mais je soutiens fermement cette déclaration.

Sylvie dit vraiment les choses telles qu’elles sont. Si vous êtes entrepreneur et que vous envisagez de démarrer une entreprise à Montréal, cette entrevue vous offrira une précieuse perspective. En tant que mentor et investisseuse accomplie qui a connu beaucoup de succès, qui a vendu son entreprise, et qui a observé les présentations d’innombrables entrepreneurs, Sylvie est certainement une personne dont les conseils sont valables.

Le programme ProMontréal Entrepreneurs (PME) est un modèle social d’entreprise créé pour aider les jeunes entrepreneurs à s’implanter à Montréal, tout en renforçant leurs racines dans le monde des affaires de la région. PME offre aux entreprises de la rétroaction sur leur plan d’affaires, un réseau de mentors, et l’accès à des ressources de financement. Les entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans peuvent également accéder à des capitaux allant jusqu’à 50 000 $. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Investor, PME Board Member & Entrepreneur: Sylvie Tendler

promontreal entrepreneursSylvie Tendler relationship with PME (ProMontreal Entrepreneurs) started back in 2002 when her business, The Tendler Group, was funded. After many years of success and selling her company, she now sits at our Board of Directors. Sylvie has some valuable insight to share about the Montreal eco-system. Also, if you ever wondered what investors are looking for in a 15 minute pitch, this interview will give you great perspective.

Q: You’ve had a very long relationship with PME. What are some of the changes you’ve noticed in the program then and now?

A: I’ve sat on both sides of the fence. I was part of the program back in 2002 when I was a recipient. In those days once you were funded, you made your monthly payments to the PME and that was it. Now, there are so many things offered by the program. It is a one stop shop for the entrepreneur, whether it’s mentoring, coaching  or financial support. When you start a business finances can be lean limiting your access to an accountant, lawyer or a strategic advisor. Today’s program assigns you a mentor  in your field, that’s going to sit with you and work with you for free. They have no self-interest other than to see you succeed. The program also helps you find additional capital elsewhere, be it in provincial contests, or VC funding or grants.  When you first start a business money can be tight. You’re also trying to make decisions without too much financial pressure. PME really gives the entrepreneur that extra financial cushion.

Q: How has PME contributed to the Montreal start-up eco-system then and now?

When the program started in 2001, the purpose was to keep young Jewish adults in Montreal during the so called ‘Brain Drain’. The ‘Brain Drain’ was when young Jewish predominantly English speakers, were leaving Montreal and heading to Toronto, Vancouver and the States. If I look at my graduating class from Herzliah High School, 75%, if not 80%, of my classmates are not in Montreal anymore. When these people leave they take their money, skills and know-how. So when Stephen Bronfman and Jimmy Alexander got together initially, the purpose was to give Jewish young adults the opportunity to create their own destiny and business so that they would remain in the province.

Secondary to that, was also to have the entrepreneurs create jobs. For example, when I started my company I was 1 person. By the time I sold it we were over 12 or 15 people. So there is a ripple effect to what happens here.  Initially it was about keeping the young adults in Montreal, then it became about building successful businesses because the extent to which people were leaving in the later years was not as high. It’s about creating an environment where people can thrive. Politics aside, Quebec has its nuances. If we don’t create our jobs it’s a problem. When companies sit in boardrooms and decide where to place their headquarters, we (Quebec) rarely make the shortlist. We have to create our own jobs and luckily, the Quebec government is very entrepreneurial friendly.

Q: When you first founded your company, what surprised you most about Quebec’s entrepreneurial environment?

A: In my case, from concept to actually having a registered company only took 2 weeks. In other countries it can take years. In 2 weeks I was officially in business. The environment in Quebec is right, the support for the young people is amazing, and PME has done an incredible job.

Q: As a board member and investor you’ve seen many entrepreneurs pitch their ideas. What are some of the biggest mistakes people make when pitching?

A: People waste time. You are given an allotted time to pitch your business. You’re given 15 minutes. I’ve watched  people spend 5 minutes telling us how they met their partner, how they came up with the business name, how they met someone in the past that helped them come up with the idea…You have 15 minutes! Spend it wisely. You have to convince people why there is a need for your product and service, how you’re going to fill the need, and how you’re going to execute your plan.

Q: How do you recommend people prepare for a pitch? Any advice?

A: People have to stand with a timer, time themselves and practice. Find the most critical aspect that will convince people to invest in your business. That’s what you need to talk about.  How can I  advocate on that business’ behalf and tell my peers to fund this business, if i haven’t learned anything from the pitch?  A lot of people watch Dragon’s Den and Shark Tank and we get a lot of those presentations. They have to understand that that’s for TV. There are a lot YouTube videos of pitch presentations. Look at the presentations, how they speak, and what issues they focus on and how they don’t waste time.

Q: Looking back, you’ve seen many entrepreneurs succeed and others not so well. If you can give one piece of advice or a golden rule for an entrepreneur starting out what would it be?

A: Not everyone is an entrepreneur. Instinct cannot be taught. Successful entrepreneurs have the instinct. I can teach you everything, but I can’t teach you instinct. That is my opinion, maybe people will argue this, but I stand firmly behind this statement.

Sylvie definitely says it like it is. If you are entrepreneur contemplating starting a business in Montreal this interview will share some valuable perspective. As an accomplished businesswoman mentor and investor, who has seen much success, sold her business, and has seen countless entrepreneurs pitch, she is definitely one to take advice from.

Pro-Montreal Entrepreneurs (PME) is a social business model created to help young entrepreneurs build and strengthen their business roots in Montreal. PME offers business plan feedback, a network of mentors, and access to sources of funding. Entrepreneurs between the ages of 18-40 can also get access to capital of up to $50,000. Don’t hesitate to contact us for any questions that you may have.

Une grande réussite de PME : Où en est Hayes Nulman

reussite,hayes NulmanHayes faisait partie de la phase de financement PME en 2014. Toujours gestionnaire des opérations de son entreprise, Hayes Nulman Design, Hayes incarne le véritable esprit d’entreprise. Avec son studio de conception et de fabrication de mobilier et sa démarche innovatrice, il s’est tracé lui-même une voie. Nous avons eu la chance de discuter avec lui pendant quelques minutes pour parler de son cheminement et de ses perspectives d’avenir.

Q: Comment vous est venue l’idée de démarrer votre propre studio de conception et de fabrication de meubles?

R: C’était un rêve d’enfance. Par ailleurs, je n’étais pas vraiment à ma place dans d’autres lieux de travail, j’ai donc eu envie de créer mon propre espace.

Q: D’où vous est venue cette passion pour la conception de meubles?

R: . Quand j’étais enfant, j’ai toujours aimé construire des choses. J’essayais constamment de créer des trucs avec mes mains. C’est de là que ça a évolué. Pour moi, il s’agissait plus de voir ce que j’avais créé à la fin de la journée, par opposition au type de construction impliquée dans les projets à long terme. La satisfaction instantanée fait partie de ce que j’aime dans ce domaine.

Q: Comment avez-vous appris votre métier? Avez-vous appris par vous-même, ou avez-vous reçu une formation professionnelle?

R: Je suis allé à l’ École nationale du meuble et de l’ébénisterie. Ça s’est avéré une expérience intéressante étant donné que tout était en français. L’école est spécialisée dans la conception et la fabrication de meubles.

Q: Comment inventez-vous vos créations? Quel est le processus de pensée qui mène à la conception?

R: De manière générale, nos activités sont quelque peu différentes de ce qu’elles étaient au départ. Au début, nous produisions des pièces sur mesure dans le domaine résidentiel. Cependant, nous nous sommes maintenant engagés dans un secteur qui est plus commercial. Ce qui signifie qu’une grande partie de ce que je fais consiste à interpréter les designs de concepteurs ou d’architectes pour produire un produit final — je suggère parfois des changements pour créer un meuble plus stable — et je produis aussi des dessins techniques à partir de formes en fil métallique.

Q: Trouvez-vous qu’il est difficile de tenir tête à la concurrence dans une industrie où les gens ont tendance à acheter des produits standardisés dans de grandes sociétés de renom?

R: Je sens que je suis vraiment dans un créneau. Il y a des clients qui ne se soucient pas de la qualité, ils ont juste besoin d’une pièce. Mais, il y en a d’autres qui se préoccupent vraiment de la qualité du produit final. Notre marché se situe généralement dans les produits haut de gamme. Parmi notre clientèle, les gens savent ce qu’ils veulent contrairement à quelqu’un qui n’a pas d’idée précise de ce qu’il veut et qui est plus ouvert aux suggestions. Nous fabriquons pour chaque client des pièces de rêve, pas des meubles qui serviront à combler un vide.

Q: Votre père, Andy Nulman, a une grande présence dans le monde des affaires de Montréal. Comment avez-vous été en mesure de tracer votre propre voie?

R: Il me semble qu’il y a peu de liens entre les choses que nous faisons. Je pense que les valeurs fondamentales qui m’ont été inculquées dans mon enfance étaient fortement axées sur l’entrepreneuriat. Grandir sous l’aile d’un inconditionnel de l’entrepreneuriat nous a vraiment poussés, mon frère et moi, chacun de façon distincte, à poursuivre ce que nous aimons. Mais aussi, ӑ le faire de manière à construire une entreprise basée sur la passion. C’est drôle, mon frère est programmeur informatique, je construis des choses avec mes mains, et mon père est complètement dans un autre domaine. Nous sommes tous différents, mais en même temps, nous nous ressemblons, parce que nous avons tous l’esprit d’entreprise. C’est comme ça que je le vois.

Q: Pourquoi démarrer une entreprise à Montréal?

R: Le loyer est peu dispendieux. Mon entreprise nécessite malheureusement beaucoup d’espace. Dans beaucoup d’autres villes, il y a une forte prime pour l’espace. Je peux voir Montréal comme un endroit pour fonder une famille, élever des enfants, établir une vie, en plus d’avoir un loyer peu coûteux. Ce sont les facteurs qui me donnent envie de rester ici. Pendant un moment, je voulais vivre à New York, mais après avoir lutté d’un chèque de paie à l’autre, j’ai réalisé que Montréal est une meilleure option.

Q: De quelle façon PME vous a-t-il aidé dans votre cheminement?

R: Je commençais à peine, mais ils ont cru en moi. Il a fallu une bonne dose de persuasion, mais ils ont aimé l’approche. Nous nous sommes vraiment éloignés de ce que nous avions prévu initialement, mais le financement qu’ils nous ont donné nous a aidés à obtenir notre premier contrat commercial, et nous a permis de croître en une société qui s’oriente plus vers le secteur commercial que le secteur résidentiel. Lorsque nous avons commencé avec PME, nous occupions un espace de 1000 pieds carrés, nous sommes maintenant à 12 000 pieds carrés. Le nombre d’employés a également augmenté. Nous étions 2 personnes l’an dernier et maintenant nous sommes 9.

Q: Où vous voyez-vous dans 10 ans, vous et votre entreprise?

R: Je nous vois continuer dans le secteur commercial. Poursuivant notre chemin. J’espère doubler le personnel et voir où je peux mener tout ça.

Faire ce qui vous passionne est un des plus grands avantages d’être un entrepreneur. Le faire avec succès est encore mieux. Hayes a une perspective bien importante à partager. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans toutes ses réalisations!

Le programme ProMontréal Entrepreneurs (PME) est un modèle social d’entreprise créé pour aider les jeunes entrepreneurs à s’implanter à Montréal tout en renforçant leurs racines dans le monde des affaires de la région. PME offre aux entreprises de la rétroaction sur leur plan d’affaires, un réseau de mentors, et l’accès à des ressources de financement. Les entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans peuvent également accéder à des capitaux allant jusqu’à 50 000 $. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

A PME Success Story: Catching up with Hayes Nulman

startup, montreal hayes nulmanHayes was part of PME’s 2014 funding round. Still heading operations of his business, Hayes Nulman Design, he embodies true entrepreneurial spirit. With his furniture design and fabrication studio, and his outside-the-box thinking, he has paved quite a way for himself. We were able to sit down with him for a few minutes to talk about his journey and what he looks forward to in the future.

Q: How did you come up with the idea to start your own furniture design and fabrication studio?

A: It was a dream as a child. I also didn’t really fit into other workplaces so I sort of just wanted to create my own space.

Q: Where did your passion for furniture design come from?

A: When I was a kid I always liked to build things. I kind of always wanted to make stuff with my hands. From there it evolved. For me it was more about seeing something be created at the end of the day as opposed to the type of building that would be created over long-term projects. The immediate gratification part is what I like about it.

Q: How did you learn to master your craft? Did you teach yourself or were you professionally trained?

A: I went to a school called École National de Meuble et de l’Ebénisterie. It was an interesting experience seeing that it was all in French. The school is specialized in furniture making and design.

Q: WHAT IS YOUR design PROCESS? What’s the thought DEVELOPMENT that goes behind it?

A: Our business shifted. It started off as us doing residential.custom pieces.  However, we’ve pivoted more into a commercial aspect. That means that more of what I’m doing is interpreting a designer or architect’s design into a final product, suggesting changes that will make it more stable, and producing technical drawings based on their original rough wire frames.

Q: Do you find it difficult to compete in an industry where people tend to buy standardized products from big name corporations?

A: I feel that I’m more in a niche. There is certain clientele that doesn’t care much about the quality, they just need a piece. Then there are others that actually care about the quality in the final product. Typically we cater to the higher-end final quality products. We also cater to a clientele that knows what they want to have versus someone who doesn’t have a clear idea of what they want and is more open to suggestion. We build someone’s dream piece, not a piece to fill a void.

Q: Your father, Andy Nulman, has a big presence in the Montreal business scene. How were you able to pave your way for yourself?

A:  I think that what we do is unrelated. I think the underlying values that were instilled to me as a child was big into entrepreneurship. Growing up surrounded by an entrepreneur vouching for entrepreneurs really pushed me and my brother to go our own separate ways and to pursue what we like doing. Also, pursuing it in a way that we can build a business from it. It’s funny, my brother is a computer programmer, I build stuff with my hands, and my dad’s just completely in another space. We’re all different, but also the same, because it`s all in entrepreneurship. That`s how I see it.

Q: Why start to a business in Montreal?

A: It’s cheap rent. My business unfortunately requires a lot of space. Space in a lot of other cities comes out premium. I can see Montreal as a place to raise a family, raise kids, have a life, as well as have cheap rent. Those are the factors that make me want to stay here. I wanted to originally go to New York and then struggled paycheck to paycheck and realized that Montreal is a better option.

Q: How has PME helped you on your journey?

A: They believed in me when I first started. It took a little bit of convincing but they liked the approach. We’ve strayed so far from what we originally set out to do, but the funding they gave us has helped us secure our first commercial contract and helped us grow into more of a commercial oriented company than a residential oriented company. When we first started with PME we were in a 1000 sqft space, now we are at 12000 sqft. We’ve also increased our employee count. We were 2 last year and now we are 9.

Q: Where do you see yourself and your business 10 years from now?

A: I see us continuing to do more commercial projects. Continuing our same stroke. Hopefully doubling in staff and seeing where we can take everything.

Doing what you love is one of the biggest perks of being an entrepreneur. Doing it successfully is an even greater one. Hayes had some much needed insight to share. Best of luck to him moving forward!

Pro-Montreal Entrepreneurs (PME) is a social business model created to help young entrepreneurs build and strengthen their business roots in Montreal. PME offers business plan feedback, a network of mentors, and access to sources of funding. Entrepreneurs between the ages of 18-40 can also get access to capital of up to $50,000. Don’t hesitate to contact us for any questions that you may have.

Le top 5 à préparer avant la grande présentation

présentation

Comme le dit le proverbe, on n’a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression. La dernière chose que vous voulez, comme un entrepreneur, c’est de commettre une erreur évitable pendant l’une des plus importantes présentations de votre vie. Amy Cuddy, psychologue à Harvard Business School, étudie les premières impressions depuis plus d’une décennie. Selon elle, les gens sont portés à rapidement juger les autres en fonction de deux points: Puis-je faire confiance à cette personne? Et, puis-je respecter les capacités de cette personne? Ce sont des questions que tous les investisseurs se posent lors d’une présentation. Ces investisseurs sont fort occupés, et généralement, vous n’aurez qu’une seule chance de faire vos preuves.

À ProMontréal Entrepreneurs, nous pouvons témoigner de présentations mémorables. Certaines étaient meilleures que d’autres. Voici les 5 éléments les plus importants qu’à notre avis vous devriez préparer avant votre grande présentation afin d’obtenir les meilleurs résultats.

  1. Sachez à qui vous vous adressez

Il n’existe pas de formule parfaite pour donner une présentation qui garantira un investissement, mais effectuer une bonne recherche est certainement un pas dans la bonne direction. Cavan Canavan, PDG de FocusMotion, offre de bons conseils : «Si vous pensez arriver en disant: “Ta-Dam! Voici la technologie. Donnez-moi de l’argent!”, ça ne fonctionnera pas», explique-t-il. «Il est essentiel de savoir à qui vous vous adressez et de savoir ce qu’ils cherchent à entendre.» Voici quelques questions à vous poser: À qui je m’adresse? Sur le plan économique, comment peuvent-ils profiter de mon entreprise à long terme? De quoi se soucient-ils le plus? Comment puis-je adapter ma présentation spécifiquement pour eux?

  1. Préparez-vous à répondre à toutes sortes de questions

 

Généralement, vous pouvez vous attendre à vous faire poser au moins une dizaine de questions à la fin de votre présentation. Des questions sur les ventes prévues, le taux de croissance anticipé, les concurrents du secteur, les stratégies d’affaires à court terme et à long terme, comment vous prévoyez dépenser l’argent de l’investisseur, et comment vous allez faire de l’argent pour l’investisseur sont les moindres de vos soucis. Une bonne recherche, vos connaissances, et surtout, la répétition mènent à la perfection.

  1. Présentez vos propres questions

Plusieurs disent qu’il n’y a pas de questions stupides. Nous ne sommes pas d’accord. Pour nous, une question qui révèle un manque de recherche et de préparation (donc le point numéro 1 de cette liste) est une question inutile. Poser des questions intelligentes et pertinentes à un investisseur potentiel peut être très impressionnant. Les questions à poser peuvent inclure le degré d’implication dans votre entreprise auquel vous pouvez vous attendre, et ce, à court terme et à long terme, de la part de l’investisseur; de quelle façon votre entreprise s’inscrit-elle dans leur portefeuille actuel, etc.

  1. Ayez l’air présentable

C’est un point fondamental, nous ne passerons donc pas trop de temps sur ce sujet. Avoir l’air présentable est probablement l’un des aspects les plus importants de toute présentation. Les apparences en disent beaucoup sur une personne. En cas de doute, la règle de base est d’avoir l’air propre, d’apparence soignée et professionnelle.

  1. Vous êtes ce que vous publiez
Ne présumez pas que les pages de médias sociaux de votre entreprise seront les seules plateformes examinées avant votre présentation. Les investisseurs visiteront fort probablement vos comptes personnels de médias sociaux afin de se faire une meilleure image à votre sujet en tant qu’individu. Avant d’investir dans votre idée, ils veulent savoir si vous paraissez digne de confiance. On entend souvent dans les médias que Facebook peut vous coûter votre emploi, mais croyez-nous quand nous disons que cela peut aussi vous coûter un investissement.

N’oubliez pas que vous n’essayez pas seulement de vendre une idée, vous devez aussi vous vendre. Ce sont donc les 5 éléments principaux que vous devez examiner avant votre présentation. Ces points de vue peuvent sembler évidents, mais vous seriez surpris de constater à quel point ils sont souvent négligés. En outre, nous comprenons que le processus peut sembler fort stressant, mais rappelez-vous de vous détendre! Si vous vous êtes suffisamment préparé, votre passion pour votre projet sera transmise aux investisseurs.

Histoire d’une réussite de PME : Praktice Health

montreal, startup, Praktice HealthMichael Moszberg faisait partie de la série de financement de PME en 2014. En tant que cofondateur et chef de la direction de Praktice Health, il a constaté des lacunes sur le marché en matière d’activités de bien-être, en particulier pour les entreprises. Lors du démarrage de son entreprise, M. Moszberg a eu recours à un grand nombre de programmes d’accélération et de ressources accessibles aux entrepreneurs au Québec. Il nous donne quelques renseignements et conseils importants tirés de son expérience au sein de programmes d’accélération à Montréal. Ce qu’il changerait et des endroits où les entrepreneurs peuvent trouver de l’aide à Montréal.

Q: D’où vous est venue l’idée de démarrer Praktice Health?

R: Lorsque nous avons commencé à parler avec des gestionnaires RH des activités de bien-être pour entreprises, nous avons découvert qu’ils cherchaient des solutions modernes et variées, mais qu’il n’y en avait pas à leur disposition. Après avoir cherché l’activité la plus intéressante qui soit, nous avons constaté que le véritable problème était le manque de participation aux activités de bien-être. Les gestionnaires RH n’avaient pas d’options pour intégrer des activités de bien-être.

Q: Comment avez-vous réussi à vous différencier des autres programmes et applications de conditionnement physique offerts?

R: Il y a beaucoup de choix pour les consommateurs, mais rien pour les entreprises. Ces dernières ont surtout besoin de fonctions comme la planification, les communications, l’administration, l’analytique, les sondages, les photos. Le programme doit aussi être confidentiel et sécurisé. Les grandes entreprises veulent être en mesure d’obtenir des analyses selon les différents départements, et il n’y a rien de la sorte pour les grandes entreprises. Les programmes disponibles nécessitent des ententes annuelles coûteuses, qui absorbent la totalité des budgets de bien-être. Vous avez ensuite les applications qui ne sont ni confidentielles, ni sécurisées, et qui ne comportent pas d’options applicables aux RH. 

Q: Vous avez participé à de nombreux programmes d’accélération au fil des ans. Selon vous, quels sont les avantages et désavantages de ces programmes?

R: Je crois que le plus gros avantage des accélérateurs est également le plus gros désavantage. L’aspect le plus important est l’aspect communautaire. Qu’il s’agisse de District 3, de McGill ou de FounderFuel, tous offrent un certain degré de collaboration communautaire, qui peut consister en des conseillers, des collègues ou des pairs. Je crois que c’est une bonne chose, au début, d’avoir recours à un accélérateur, mais après un certain temps, vous devez vous concentrer sur votre entreprise. Le fait d’avoir trop d’événements et trop de personnes autour de vous peut devenir une distraction. 

Q: Selon votre expérience, quels aspects du processus des incubateurs/accélérateurs changeriez-vous?

R: Les incubateurs/accélérateurs veulent aider tellement d’entreprises qu’il devient difficile pour eux d’accorder une attention particulière à chacune d’elle. La majorité des incubateurs suivent le même modèle, c’est-à-dire qu’ils présentent l’information générale et veulent que l’entreprise se démarque. Mais seulement une sur dix y arrive. S’ils avaient les ressources leur permettant d’accorder plus d’attention à chacune des entreprises, leur taux de succès serait probablement plus élevé. Mais ils sont limités par les ressources. Ce dont ils ont besoin, c’est davantage de ressources.

Q: Qu’avez-vous acquis de plus précieux dans votre expérience des divers incubateurs?

R: La diversité des conseillers est ce que j’ai acquis de plus précieux au fil des ans. Le problème en ce qui a trait aux mentors, c’est qu’il est difficile d’en trouver un qui est bon pour vous sur tous les plans. Je crois qu’il faudrait en avoir un qui en bon en vente, un qui est bon en TI, un autre en collecte de fonds, etc. Aucun mentor n’est parfait pour toutes les entreprises. Il est important d’avoir un groupe diversifié de mentors.

Q: Quels sont les meilleurs endroits pour trouver des ressources à Montréal, qu’il s’agisse de ressources financières ou de simples conseils?

R: Chaque incubateur est unique. District 3 fournit des espaces de travail gratuits et accompagne les entrepreneurs du point zéro au démarrage de leur entreprise. McGill possède un bon réseau d’anciens ainsi qu’une bonne équipe. The McGill Dobson Cup est un moyen fantastique pour les entrepreneurs qui veulent obtenir des fonds tout au début du processus. Il y a ensuite FounderFuel, qui est un très bon accélérateur d’entreprise. Cependant, si vous vous joignez trop tôt à FounderFuel, vous n’arriverez pas à obtenir cette accélération. Vous devez être arrivé à un certain niveau pour que le programme d’accélération de FounderFuel vous soit utile. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte du temps qu’il faut pour démarrer une entreprise. Bien entendu, PME (Pro-Montréal Entrepreneurs) est aussi une ressource formidable. Somme toute, District 3 et McGill sont bons pour le démarrage d’entreprise. Pour obtenir un soutien complémentaire, il y a ensuite des organismes comme PME, PME Montréal, SAJE et Angels. Si votre entreprise est mieux établie, FounderFuel et d’autres entreprises semblables peuvent vous aider. Voici donc ma réponse alambiquée. Il faut toute une communauté, et toutes ces ressources enrichissent l’écosystème.

Q: Que pensez-vous de Montréal en tant qu’entrepreneur? L’écosystème favorise-t-il l’entrepreneuriat?

R: Selon moi, Montréal est un endroit fantastique pour démarrer une entreprise, en raison des salaires bas, du talent qu’on y trouve et des crédits d’impôt. Cependant, il est difficile de vendre sur le marché montréalais. Regardez en Israël, par exemple: il y a beaucoup de ressources pour les jeunes entreprises, mais vous ne verrez pas beaucoup d’entreprises qui y feront des ventes. Montréal est un endroit fantastique pour bâtir une entreprise, mais en prévoyant vendre sur le marché mondial.

Q: De quelle manière le programme PME vous a-t-il aidé, vous et votre entreprise?

R: Le programme PME soutient réellement les entrepreneurs. Les conseillers investissent du temps et des efforts pour contribuer au succès de chacune des entreprises.

Voici de très bons conseils de la part d’un entrepreneur qui a démarré son entreprise à Montréal. Montréal a des ressources formidables à offrir. Vous devez savoir lesquelles sont appropriées pour vous à l’étape où vous êtes rendu. Michael a parcouru beaucoup de chemin depuis notre rencontre en 2014. Nous sommes convaincus que le meilleur reste à venir pour Michael et Praktice Health.

ProMontréal Entrepreneurs (PME) est un modèle d’entreprise sociale créé pour aider les jeunes entrepreneurs à bâtir et à renforcer leurs bases d’affaires à Montréal. PME offre la consultation dans l’élaboration d’un plan d’affaires, un réseau de mentors et l’accès à des sources de financement. Les entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans peuvent également avoir accès à un capital de départ pouvant atteindre jusqu’à 50 000 $. N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions.

A PME Success Story: Catching Up with Praktice Health

startup, montreal, tech, Praktice HealthMichael Moszberg was part of the 2014 PME funding round. As the Co-Founder and CEO of Praktice Health, he identified a gap in the market for wellness activities specifically for businesses. In the process of starting a business Michael joined many accelerators and utilized many of the resources available to entrepreneurs in Quebec. He shares some very valuable insight and advice based on his experience in Montreal accelerators, what he would change, and where entrepreneurs can find the help that suits them in the city.

Q: What sparked the idea to start Praktice Health?

A: Through Praktice Health we started to talk to HR managers about corporate wellness activities. What we discovered was that HR managers were looking for variety and modern solutions, nothing was available to them. We went around to see what the most engaging activity possible was. The real problem was that there was low engagement in wellness activities. There were no alternatives for HR managers to put in a wellness activity.

Q: How were you able to differentiate yourself from other fitness programs and apps offered?

A: There is a lot available for consumers but there is nothing available for businesses. A lot of the features that businesses need is the planning, the communications, the administration, the analytics, the surveys, the photos. It also needs to be private and secure. When you get bigger businesses they want more analytics based on department. Nothing like that is available to the corporate environment. What is available are expensive, 12 month corporate agreements. These are programs that take up the entire wellness budget. Then you have consumer apps that are not private secure, or have HR features.

Q: You’ve been a part of many accelerators over the years. What do you think are some of the advantages and disadvantages of accelerators?

A: I think that the biggest advantage with accelerators is also the biggest disadvantage. The number one thing you get is community. Whether you’re at District 3, McGill or FounderFuel, they all offer a certain level of community whether it be advisors, colleagues or peers. I think that when you’re first starting out it’s good to join an accelerator but after a while you have to start to focus on your business. Having too many events and people around can be a distraction.

Q: Based on your experience, what would you change from the whole incubator/accelerator process?

A: They want to help so many companies that it becomes hard to give dedicated attention to any one. The model with almost every incubator is that they put up the general information and want to make the company shine. But 1 in 10 succeed. If they had the resources to dedicate more to each company perhaps they would have more than 1 out of 10 success rate. But, they are limited by their resources so I understand. More resources is what they need.

Q: What is your most valuable takeaway from your experience with the different incubators?

A: The depth of advisors that I’ve collected over the years is most valuable. The challenges with mentors is that it’s hard to find one that is good for you in all aspects. I think that you should have one that is good in sales, one that is good in IT, another in fundraising, etc. There is no one mentor that is perfect for any company. It’s important to have a diverse group of mentors.

Q: What are the best places for an entrepreneur to find resources in Montreal, whether it be financial or just advice?

A: Every incubator is unique. District 3 in providing free office space and getting people from point 0 to getting started. McGill has a great alumni network and good people that work there as well. The McGill Dobson Cup is a fantastic way for people to get money at the very beginning. Then you have FounderFuel, which is very good at accelerating your company. The thing about FounderFuel is that if you get in too early you’re going to miss your chance to get that acceleration. You have to be at a certain level for their accelerator to make sense to you. A lot of people don’t realize how long it takes to start a company. Of course PME (ProMontreal Entrepreneurs) is a great resource too. So all in all, District 3 is good to get started, McGill too. Then you have organizations like PME, PME Mtl, SAJE, and Angels for additional support. If you’re more established in your business you have FounderFuel and other companies. So there’s my convoluted answer. It takes a whole community and all these things add to the eco- system no one accelerator makes the city.

Q: What’s your opinion about being an entrepreneur in Montreal? Do you think the eco-system works in favor of the entrepreneur?

A: I believe that MTL is a fantastic place to start and build a company. Because of the low wages, talent, and tax credit. To start a company in Montreal is fantastic. It’s hard to sell into to the Montreal market though. For example, In Israel you have lots of resources for start-ups, but you don’t see many companies that are going to sell in Israel. Montreal is a fantastic place to build, but plan to sell globally.

Q: How has PME helped you and your business?

A: PME truly does support the entrepreneur. They really do invest time and effort in every single one of the companies to succeed.

This is some great practical advice from someone who started their business in Montreal. Montreal has some great resources available to you. You have to know which ones are right for you at your current stage of business development. Michael has come a long way since we met him in 2014. We’re sure that better things are yet to come for him and Praktice Health.

ProMontreal Entrepreneurs (PME) is a social business model created to help young entrepreneurs build and strengthen their business roots in Montreal. PME offers business plan feedback, a network of mentors, and access to sources of funding. Entrepreneurs between the ages of 18-40 can also get access to capital of up to $50,000. Don’t hesitate to contact us for any questions that you may have.

Créer et gérer une page d’entreprise sur Facebook

facebook

Une page Facebook qui fonctionne correctement est indispensable à toute entreprise de commerce électronique de détail. Alors que certains peuvent facilement créer et gérer une telle page, d’autres y voient tout un défi. Voici un guide étape par étape sur la façon de mettre au point une page Facebook pour votre entreprise. Pour créer une page d’entreprise, vous devez d’abord avoir un compte Facebook actif. Donc, si vous n’en avez pas, la première étape est de créer une page Facebook!

  1. Cliquez sur la flèche dans le coin supérieur droit et faites défiler jusqu’à «Créer une page»

  2. Selon le type d’entreprise que vous exploitez, cliquez sur «Lieu ou commerce local» ou «Entreprise, organisme ou association» (entrez ensuite les informations requises)

Step 2

  1. Rehaussez la section «À propos»

Remplissez cette section méthodiquement et complètement. Vos chances d’apparaître dans plusieurs résultats de recherche seront ainsi accrues. À ce stade, assurez-vous d’avoir également une adresse URL Facebook simple et personnalisée. Cela permettra aux clients potentiels d’accéder plus facilement à votre page Facebook. Assurez-vous que votre section «À propos» est riche en mots clés. Si vous pensez aux mots que vos consommateurs cibles vont entrer lorsqu’ils cherchent une réponse au problème que votre entreprise vise à résoudre vous disposerez d’une bonne tactique.

stepp 3

  1. Choisissez une photo pour votre profil
Assurez-vous que l’image de votre profil est pertinente pour votre entreprise. Il s’agit de la première chose que les clients verront en ouvrant votre page. L’image du logo de votre entreprise est sans doute la meilleure option pour cette photo. Pour une petite entreprise, vous pouvez aussi choisir une image de la façade de votre magasin.
  1. Ajouter aux Favoris
Cliquez sur «Ajouter aux Favoris» afin de vous faciliter la tâche pour trouver votre page d’entreprise à l’avenir.

stepp 5

  1. Identifier un «une page préférée pour votre Auditoire»
Facebook vous donne la chance de préciser la clientèle avec laquelle vous aimeriez le plus interagir. Bien sûr, votre page peut être consultée par n’importe qui sur Facebook, mais avec cette fonctionnalité, Facebook essayera d’augmenter votre exposition spécifiquement en fonction de votre marché cible.
  1. Choisissez une photo de couverture
Une photo de couverture est l’image que l’on voit comme toile de fond de votre page Facebook. Seules les personnes qui se rendent sur votre page peuvent la voir entièrement. Grâce à son format plus volumineux, cette option vous offre plus de flexibilité qu’avec la photo de profil. Avec cette photo, vous pouvez offrir aux utilisateurs de Facebook un aperçu de ce que fait votre entreprise, des promotions en cours ou à venir, des nouveaux produits, ou campagnes publicitaires, des gens qui utilisent vos produits ou services, etc. C’est un excellent moyen d’animer votre page pour qu’elle se démarque.
  1. Bouton d’appel à l’action
Un bouton d’appel à l’action emmène les gens directement à partir de votre page Facebook vers votre application ou site Web. C’est un outil fantastique pour accroître le trafic sur votre site Web. Un bouton d’appel à l’action «Acheter» est une bonne idée pour toutes entreprises.

step 8

  1. Ajouter des photos, des vidéos, et des liens
Votre page doit être stimulante et attrayante. L’ajout de photos de votre entreprise en action, des outils infographiques et des vidéos liés à l’industrie sont des options que nous vous exhortons à considérer. Si vous avez une chaîne YouTube ou toute autre plateforme où vous téléchargez des vidéos, ajoutez aussi ces liens à votre page. Rappelez-vous qu’il s’agit d’une page professionnelle! Aucune photo personnelle ou non pertinente ne devrait y être affichée. Votre chien est mignon, bien sûr, mais quelle est la relation avec votre entreprise?
  1. Soyez actif et encouragez la participation!
Faites preuve de personnalité! Les médias sociaux sont destinés à l’interaction. Encouragez et poursuivez des discussions avec vos clients. Vous pouvez partager des nouvelles liées à l’industrie dans le but de susciter des discussions. Posez des questions, créez des concours de partage d’images, présentez certains de vos employés et leur histoire, etc.

Rappelez-vous, Facebook est un espace très encombré qu’il faut utiliser de façon stratégique. Il ne suffit pas d’avoir une page Facebook pour votre entreprise. Si vous ne la supervisez pas et que vous n’y êtes pas actif, cette page pourrait tout aussi bien ne pas exister. La gratuité des médias sociaux est certainement l’un de ses plus grands avantages pour faire des économies. Cependant, rappelez-vous que le temps, c’est de l’argent. Ainsi, le temps investi sur la création et la gestion de médias sociaux doit être dépensé à bon escient.

How to Start and Manage a Business Page on Facebook

how-to-start-and-mange-a-business-page-on-facebookHaving a properly functioning Facebook page is mandatory for any B2C business. While creating and managing one may come easy to some, for others it can be a challenge. Here is a step by step guide on how to create a Facebook page for your business. You must have an active Facebook account in order to make a business page. So if you do not, your first step would be to get on Facebook!

  1. Click on the arrow in the top right corner and scroll down to “Create a Page”
  1. Depending on the type of business you are running click on “Local Business or Place” or “Company, Organization or Institution” (Accordingly, fill out the required information)

Step 2

  1. Spruce up your “About” Section

Fill out this section completely and thoroughly. This will heighten your chances of appearing on more search results. At this stage make sure that you also have a customized and simple Facebook URL. This will allow for potential customers to more easily have direct access to your Facebook page. Make sure your “About” section is keyword rich. A good tactic would be to think of the words that your target consumers would when trying to fix the problem your business is solving.

stepp 3

  1. Choose a Profile Picture

Make sure that your profile picture is relevant to your business. This is the first picture that customers will see when entering your page. Having a picture of your company logo is likely your best option for your profile picture. If you’re a small business a picture of your store-front.

  1. Add to Favorites

Click on “Add to Favorites” so that your business page will be easier for you to find moving forward.

stepp 5

  1. Identify a “Preferred Page Audience”

Facebook gives you a chance to tell them which clientele you would most like to interact with. Obviously, your page can be viewed by anyone on Facebook, but with this feature Facebook will try and increase your exposure to members of your target market specifically.

  1. Choose a cover photo

A cover photo is the picture that is seen as the backdrop of your Facebook page. Only people who have entered your page can see it fully. You have more flexibility with the cover photo than with the profile picture due to its bigger size. With a cover photo you have an opportunity to give Facebook users a glimpse of what it is that your business does, current or upcoming promotions, new products, campaigns, people interacting with your products or service, etc. This is a great way to liven your page and make it stand out.

  1. Call-to-Action Button
A Call-to-Action button is one that takes people straight from your Facebook page to your app or website. This is great for increasing your website traffic. A “Shop now” Call-to-Action button is a good idea for all businesses.

step 8

  1. Add photos, videos, links

Your page must be lively and visually appealing. Adding pictures of your business in action, industry-related inforgraphs and videos are options we urge you to consider. If you have a YouTube channel or a platform you use to upload videos, add this to your page as well. Remember to keep everything professional! No personal or irrelevant pictures should be posted. Yes, your dog is cute, but what does that have to do with your business?

  1. Be active and encourage engagement!
Show some personality! Social media is meant for engagement. Encourage and maintain discussion with your customers. One way to do this is to share industry-related news that will spark discussions, ask questions, have picture-sharing contests, introduce some of your employees and their back stories, etc.

Remember, Facebook is a very crowded space so use it strategically. Having a Facebook page for your business isn’t enough. You must manage it and stay active or else your page may as well be in-existent. Social media being free is definitely one of its greatest perks for the financially frugal. However, remember that time is money. Thus, time invested on creating and managing any social media account should be spent wisely.

Top 6 ProTips for Student Entrepreneurs

top-6-protips-for-student-entrepreneurs-18Some of the world`s most successful entrepreneurs started their businesses while still university students.

Many entrepreneurs that we see come through our doors are also in the process of completing their studies. If you are on this boat there are a few things you should know before becoming a student entrepreneur.

1. Have a Well Thought-Out Business Plan
Juggling school and a business can be very stressful and overwhelming. For this reason you will need to have a thought-out business plan. Know what problem your product or service is solving, research the market, evaluate the existing competitors, know the financial requirements, do a risk assessment, etc. The more detailed your business plan, the better. It will help you stay on strategy and prioritize your business`s short-term and long-term needs.

2. Manage your time
If you have yet to perfect your time management skills, this is the right time to start taking it seriously. In order to maintain a good academic standing, run a business, and have a social life, having a schedule will help you balance your life out. As a student entrepreneur you will have to weigh the importance of every task, meeting, event and schedule accordingly.

3. Manage your expectations
Building a successful business is a long and strenuous process, long than you think! Though you will want to see immediate results in return for your hard work, it will take much longer than you expect it to take. Be ready for product delays, negotiation delays and a delay in your ability to raise money for your start-up. Knowing this from the beginning will prepare you and will improve your changes of not going down the dark road of negativity, where all good ideas die….

4. Your Age is a Plus
In Quebec there is much government support aimed to help young entrepreneurs financially, professionally and emotionally. Many independent organizations have the objective of doing the same. PME MTL , PME, and Futurpreneur are just a few of the many organizations worth exploring.

5. Consider Joining an Incubator
Montreal has 6 universities with 12 junior colleges within just a 5 mile radius. Université de Montréal, ÉTS, Concordia and McGill, are some of the major post-secondary institutions with great incubator programs for students entrepreneurs (respectively, J.-Armand-Bombardier, Centech, District 3, and the McGill Dobson Center for Entrepreneurship). Pros of joining an incubator include networking opportunities within the incubator, and getting help with identifying resources that will help grow your business.

6. Seek a Mentor
Finding a seasoned mentor can help with gaining some valuable input for where you want to take your business in the future. You should embrace starting a business as a collaborative and educational experience. Learning from experienced and successful businessmen can help you take your business to new levels and avoid the mistakes your mentors have made in their past. ProMontreal Entrepreneurs mentorship program has been successful pairing mentors and mentees for the past 16yrs.

Being a student entrepreneur is definitely not easy, but it is feasible. With university students being more stressed, and overwhelmed than ever due to the high expectations that come with getting a post-secondary education, make sure that you are mentally and physically prepared for the responsibilities that come with starting a business. Either way, whether being a student entrepreneur is right for you, or whether you prefer to wait until you finish your studies, good on you for following your entrepreneurial dreams!