Le secteur du commerce du Québec s’agite alors que de nouvelles restrictions linguistiques en vertu du projet de loi 96 entrent en vigueur le 1er juin 2023. Le gouvernement soutient que la loi préserve et élève le français au Québec parce qu’il le perçoit comme menacé. Cependant, les implications de ce projet de loi pour les entreprises anglophones et allophones de la province ont suscité des inquiétudes, avec ses mesures perçues comme excessives par les groupes de défense des droits des anglophones, dont le Quebec Community Groups Network.
À compter du 1er juin, le projet de loi 96 oblige les petites entreprises québécoises à divulguer la proportion d’employés incapables de communiquer en français. Le gouvernement provincial publiera ensuite ces informations dans son registre public consultable des entreprises. Cette exigence s’applique aux entreprises de 5 à 49 employés, les nouvelles entreprises étant tenues de déclarer ces informations lors de leur enregistrement. Les entreprises existantes sont tenues de le faire lorsque dépôt de leur mise à jour annuelle.
La capacité de communiquer en français au travail comprend la participation à des réunions, la compréhension d’instructions, la participation à des formations et la rédaction/partage de documents. Le premier ministre François Legault cherche à limiter l’usage de l’anglais au Québec en durcissant considérablement les règles linguistiques de cette loi.
Les implications de ces dispositions sur le commerce au Québec, particulièrement pour les entreprises anglophones ou allophones, sont importantes. Le projet de loi 96 inscrit dans la Charte des droits et libertés de la personne un nouveau « droit de vivre en français », exigeant des entreprises qu’elles informent et servent les consommateurs et le public en français. Toute entreprise offrant des biens et des services aux consommateurs, y compris celles entreprises, doivent se conformer à cette obligation.
Les entreprises qui ne respectent pas les exigences du projet de loi s’exposent à de lourdes sanctions. En vertu du projet de loi 96, les infractions à la Charte entraînent des amendes accrues : les particuliers s’exposent à des amendes allant de 700 $ à 7 000 $, tandis que les entreprises s’exposent à des amendes allant de 3 000 $ à 30 000 $. Une deuxième infraction encourt le double des amendes, tandis que les récidives ultérieures entraînent le triple des amendes. Si une infraction dure plus d’une journée, il constituera une infraction distincte pour chaque jour où il se poursuit.
En plus des amendes, le projet de loi 96 prévoit des sanctions administratives, permettant au ministre de la Langue française, en consultation avec l’Office, de suspendre ou de révoquer les permis/autorisations des entreprises contrevenant de façon répétée à la Charte. De plus, le projet de loi 96 élargit les exigences de francisation pour les entreprises. Auparavant, seules les entreprises de 50 employés et plus dans une période de six mois devaient s’inscrire et obtenir un certificat de francisation. À compter du 1er juin 2025, les entreprises employant 25 personnes ou plus seront soumises à cette obligation.
Les entreprises non conformes incapables de remplir les obligations de francisation ou de refuser les services d’apprentissage des langues de l’Office ne peuvent pas contracter avec l’administration civile ou recevoir des subventions publiques.
Le projet de loi 96 impose des règles linguistiques strictes au secteur du commerce du Québec pour renforcer l’usage du français, ce qui alourdit les entreprises. Il oblige à divulguer une main-d’œuvre compétente non française et à servir les clients en français, avec des amendes importantes et des suspensions de permis. Des inquiétudes surgissent parmi les groupes anglophones et les entreprises non francophones, ce qui a un impact sur la diversité linguistique et l’économie.
Les entreprises doivent comprendre les attentes du projet de loi 96 pour assurer la conformité et éviter les pénalités. Comprendre les compétences linguistiques des employés, communiquer avec le gouvernement et envisager des services d’apprentissage des langues. Consultez des professionnels du droit et des ressources humaines, engagez le Bureau et soutenez la promotion du français dans le secteur du commerce au Québec.
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